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Municipales en Essonne : Dans 5 mois, il faudra élire son maire

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Elections municipales : les points chauds autour de Guingamp

La campagne pour les municipales commence à battre son plein en Essonne (©DR)

Dans cinq mois, le moment sera venu pour vous de voter pour élire votre nouveau maire. Car les 15 et 22 mars prochains, les plus de 780 000 électeurs que compte l’Essonne seront attendus devant les urnes pour les élections municipales. Dans le département, il s’agira de renouveler pas moins de 194 maires. 

En 2014, il y avait 196 maires à élire
Lors du dernier scrutin municipal de 2014, l’Essonne comptait 196 communes et non 194 comme aujourd’hui. En effet, au premier janvier 2019, quatre d’entre elles ont fusionné pour n’en faire plus que deux. 
La ville préfecture de l’Essonne, Evry, a officialisé ses noces avec sa voisine Courcouronnes en 2018, avant de procéder à leur union le 1er janvier 2019.
Cette même date a été choisie par Méréville et Estouches, deux communes du Sud-Essonne, qui ont donné naissance au Mérévillois

Ils rempilent

Une bonne partie d’entre eux a décidé « d’y retourner ». Françoise Marhuenda a été l’une des premières maires en fonctions à se signaler avant l’été aux Ulis. Philippe Rio, le maire de Grigny lui a emboîté le pas à la sortie de l’été et commence à rameuter ses troupes, tout comme Karl Dirat à Villabé. Idem pour Olivier Corzani à Fleury-Mérogis, qui aimerait bien briguer un « mandat plus long », après son élection en février dernier.

Lire aussi : Essonne. Françoise Marhuenda candidate à sa succession aux Ulis

Même cas de figure pour les « petits nouveaux » François-Guy Trébulle à Verrières-le-Buisson et Nathalie Lallier à Paray-Vieille-Poste.

Lire aussi : Municipales à Verrières-le-Buisson : François-Guy Trébulle l’emporte avec une forte abstention

Eric Mehlhorn, le maire de Savigny-sur-Orge, qui ne s’est pas encore lancé officiellement dans la bataille, souhaite « poursuivre » et « mener à bien » le travail entamé. C’est aussi le cas de Jean-Marie Vilain, maire de Viry-Châtillon. « Exercer un mandat pareil est juste passionnant, résume celui qui a été élu pour la première fois en 2014. On aide les gens, on résout des problèmes, on fait en sorte d’améliorer le quotidien de chacun… Bref, on est dans le vrai », assure-t-il.

Ces propos, Olivier Clodong, le maire de Yerres, les partage aussi. Celui qui a récupéré l’écharpe tricolore au moment du retrait de Nicolas Dupont-Aignan, touché par le cumul des mandats à l’été 2017, aime « être en première ligne ». « Ce qui me motive, c’est tout simplement d’être utile aux administrés. Je ne suis pas maire depuis très longtemps, mais je peux vous assurer que j’aime ça ».

Même son de cloche pour Stéphane Beaudet. Ce dernier avait pourtant annoncé en 2014 qu’il s’agirait « de son dernier mandat de maire ». Mais ça, c’était pour Courcouronnes. Désormais aux commandes de la commune nouvelle d‘Evry-Courcouronnes, celui-ci affirme qu’il « n’y a pas de calculs politiques ». « J’ai fait la démonstration à ceux qui me connaissent que je ne suis pas ambitieux. Mais à partir du moment où je vends la commune nouvelle, je n’avais pas d’autre choix que de rempiler », résume ce dernier.

D’autres maires n’ont pas encore annoncé officiellement leur candidature à leur propre succession, mais elles devraient se multiplier dans le courant du mois de novembre. 

Ça devraient être sans eux

S’il y en a un qui est sûr de ne pas repartir, c’est bien lui. Pascal Noury, le maire de Morangis depuis 2008 a clarifié les choses au printemps. L’homme a souhaité s’appliquer le principe de « limitation à deux mandats consécutifs » , a-t-il confié, admettant au passage que « les qualités d’un citoyen engagé s’érodent avec le temps, en se frottant aux habitudes et aux lourdeurs administratives ».

Lire aussi : Essonne. Pascal Noury ne briguera pas de nouveau mandat à Morangis

Une décision suivie par Bernard Laplace. Le maire d’Etampes, élu en 2018 comme successeur de Jean-Pierre Colombani, parti pour des raisons de santé, aspire à « finir dignement [son] mandat en toute indépendance en respectant le sens de l’intérêt général comme [il l’a]i toujours fait ». Egalement victime de menaces, il affirme qu’il ne soutiendra « aucune liste ».

Lire aussi : Essonne. Bernard Laplace, le maire d’Etampes, ne se représentera pas

Pour sa part, Bernard Sprotti, le maire de Breuillet, est encore en réflexion. L’édile pourrait ne pas repartir pour un troisième mandat. « Nous en reparlerons prochainement », a-t-il soufflé.

La mode des listes « sans étiquette » ?

Les candidats commencent ainsi a éditer leurs premiers tracts de campagne. Ceux-ci commencent à abonder dans vos boîtes aux lettres. Mais une chose semble avoir disparue par rapport aux communications de 2014. L‘étiquette politique ne saute plus forcément aux yeux. « C’est souvent le cas aux municipales », lancent quelques maires interrogés à ce sujet. Certes, mais nombre d’entre eux n’hésitaient pas à citer – parfois une liste à la Prévert – les soutiens de partis et mouvements politiques qu’ils comptaient en lors des élections de 2014. La dernière campagne pour la présidentielle de 2017 aurait-elle redistribuée les cartes ?

Alors qu’elle était courue en 2014, l’appartenance à un parti tend donc à se faire plus rare pour ces élections de mars 2020. La liste « sans étiquette » ou le « rassemblement citoyen » est ainsi plébiscité par certains élus. « Je serai à la tête d’une liste sans étiquette, confirme Olivier Clodong. Ce n’est pas la tendance politique qui rythmera nos décisions », avance le candidat yerrois.

Le maire d’Evry-Courcouronnes, quant à lui, aura la lourde tâche de composer une équipe avec les 77 conseillers municipaux que compte la commune pour n’isoler que 53 noms pour l’élection de 2020. « La majorité va du Parti communiste aux Républicains. C’est la seule commune de l’Essonne avec cette configuration et c’est une richesse incroyable. Il faut s’en servir pour la constitution de la liste », commente l’édile évry-courcouronnais qui sera aux commandes d’une liste de rassemblement.

« C’est pas forcément l’étiquette qui change la donne », formule pour sa part Jean-Philippe Dugoin-Clément, le maire de Mennecy. Patron des centristes de l’UDI 91, celui-ci estime qu’il « n’y aura pas tant d’étiquette que cela parmi les maires sortants. C’est surtout dans l’opposition qu’elles fleuriront ». 

On n’y verra plus clair dans quelques semaines…


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