
Le Parti socialiste et Place publique quittent le collectif de gauche La Roche solidaire et écologique emmené par Martine Chantecaille. (©JPY)
A La Roche-sur-Yon, l’union des gauches vole en éclats. En pleine campagne pour les Municipales 2020, la section yonnaise du Parti socialiste et Place publique ont confirmé vouloir quitter le collectif La Roche solidaire et écologique, emmené par Martine Chantecaille.
Au PS, les caciques du parti ne digèrent toujours pas la défaite de leur champion, Stéphane Ibarra, et le « communiqué de presse », apparenté à un recadrage du collectif après leurs prises de parole sur la désignation de la tête de liste (voir le Journal du Pays Yonnais du jeudi 28 novembre).
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Le PS prépare la riposte
« Le collectif a envoyé un communiqué de presse qui a été validé par cinq organisations sur huit. On prend acte que des groupes ont été exclus. Dans ces conditions, la confiance est évidemment rompue », lâche Jimmy Raballand, secrétaire de la section du Parti socialiste de La Roche-sur-Yon. « Certains ont dû perdre le mode d’emploi de la confiance. »
Suivi par l’association Demain La Roche-sur-Yon, le patron du PS yonnais ne compte pas en rester là : « Nous sommes toujours présents. Plusieurs personnes nous encouragent à poursuivre le combat et nous continuons de penser qu’une alternative à Luc Bouard est possible. Aussi, le PS va prendre ses responsabilités. »
Place publique continue de se mobiliser
Même son de cloche du côté de Place publique Vendée : « Les conditions du rassemblement ne sont plus réunies au sein du collectif, le groupe yonnais de Place publique Vendée a pris la décision de s’en retirer ».
Comme au PS, ses principaux représentants, Ludovic Gallais et Florence Lemaire, ne comptent pas déserter l’espace public et disent vouloir « continuer de se mobiliser, selon des modalités qu’ils doivent maintenant définir, dans le souci impératif de répondre aux urgences écologiques, sociales et démocratiques ».
« Un effet collatéral »
De quoi porter un rude coup au collectif La Roche solidaire et écologique qui ne compte plus qu’Europe écologie les Verts, le Parti communiste français, Générations. s, l’Energie citoyenne et La Roche citoyenne dans ses rangs.
Mais pas de quoi perturber Martine Chantecaille, stoïque : « C’est un effet collatéral. On prend acte et on continue notre travail pour la ville. Je n’ai pas envie de m’enferrer dans une polémique sur leurs choix. »
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