Après le restaurant Au Coq hardi et la boulangerie Aux pains d’autrefois, le tabac-presse Le p’tit Mesnil, pourrait aussi fermer à Pont-Farcy (Manche).
Pourtant située à l’entrée sur l’A84, la petite commune de Pont-Farcy n’a jamais profité d’un quelconque développement commercial ou économique. Michel Nicot, le patron du bar-tabac-presse, Le p’tit Mesnil explique :
Tout le monde y a cru au début, mais c’est devenu un village dortoir
Lui est arrivé du sud de la France il y a un peu plus de 4 ans pour se rapprocher de ses enfants. Le commerçant qui avait déjà tenu un tabac a acheté ce petit commerce doté d’un petit appartement et d’un jardin.
Il y a un peu plus d’un an, il a commencé à faire des démarches pour mettre en vente son commerce. Michel Nicot qui au fil des mois a revu son prix de vente à la baisse quitte à vendre moins cher que le prix auquel il avait lui même acheté confie :
J’ai fait appel à des agences spécialisées puis à des agences immobilières, à un notaire, mais les professionnels ne se sont même pas déplacés. Ils m’ont expliqué que sur un dossier comme celui-là les banques ne suivraient pas
A lire aussi : plus d’un million d’euros distribués dans les commerces de Vire Normandie
Après avoir fait visiter son établissement à un seul acheteur potentiel en un an, Michel Nicot a fait un courrier à la mairie. L’idée étant de soumettre l’idée d’une reprise communale afin de sauver le commerce local. Mais là encore, ça a été une fin de non-recevoir.
En septembre prochain, Michel Nicot partira à la retraite. Si aucun repreneur ne s’est fait connaître, son commerce subira le même sort que ses deux voisins.
Il y a deux ans, c’est le restaurant qui a fermé et la boulangerie. Ici, il ne reste plus qu’un coiffeur et la station d’essence
Avant de complètement baisser les bras, Michel Nicot lance donc un appel pour tenter de vendre sa boutique d’une surface 50 m2 dotée d’un étage de 35m2 où il est possible de rénover une pièce et une salle de bains. L’établissement dispose aussi d’un jardin, d’un garage et d’une dépendance qui a abrité une cuisine il y a plusieurs années. Le patron explique :
Le commerce est à vendre 45 000 € à débattre
Pour tous renseignements : 02 14 12 15 19