Quantcast
Channel: actu.fr - Toute l'information nationale, régionale et locale.
Viewing all articles
Browse latest Browse all 19125

Dinan : les Gilets Jaunes évacués de l'Aublette

$
0
0
L’évacuation du rond-point de l’Aublette, à Quévert, a eu lieu ce matin, vers 6 heures. En une heure et demi, le campement avait disparu.

L’évacuation du rond-point de l’Aublette, à Quévert, a eu lieu ce matin, vers 6 heures. En une heure et demi, le campement avait disparu. (©Le Petit Bleu des Côtes d’Armor)

Ce matin, dès 6 heures, les gendarmes sont intervenus pour évacuer le rond-point de l’Aublette, à Quévert. Six Gilets Jaunes étaient alors sur place.

« Ils ont voulu appeler la fourrière pour mon camping-car alors que j’étais bien garé », fustige Cédric, installé sur place depuis la genèse du mouvement, le 17 novembre.

Deuxième évacuation 

En une heure et demi, palettes, bâches, canapés et frigos avaient disparu. Une partie de la nourriture aussi.

« On a pu en récupérer une bonne partie quand même. Et nous allons pouvoir aller chercher les canapés et frigos », relativise un Gilet Jaune.

Pour lui, cet événement ne signe pas la fin du mouvement.

Il y a quelques semaines, les gendarmes avaient déjà évacué le site, mais il avait été repris tout de suite après.

« Nous allons jouer au chat et à la souris »

Seulement, maintenant, la donne semble avoir changé :

Les gendarmes ont reçu l’ordre de ne plus tolérer les barrages. Maintenant, nous allons jouer au chat et à la souris. »

Vers 10 heures, environ dix gendarmes étaient encore présents sur le site. De l’autre côté de la route, le groupe de Gilets Jaunes faisait acte de présence. « Nous n’avons pas le droit de rester au bord de la route, mais un peu plus loin, si », revendique l’une d’entre eux.

Leur détermination ne semble pas ébranlée et, pour eux, ce n’est que partie remise.

Coup dur pour les Gilets Jaunes, l’évacuation du rond-point de l’Aublette résonne comme une bonne nouvelle pour certains. À l’instar d’Eric Bodénès, riverain : « Je suis content que le campement soit dégagé », se réjouit-il. Fatigué de la présence ininterrompu des militants, il raconte : « Il y avait du bruit toute la nuit, entre la musique et les coups de klaxon… Nous sommes allés les voir plusieurs fois pour demander une trêve de nuit. Ma femme s’est fait insulter et, à chaque fois, on nous répondait la même chose : « vous n’avez qu’à déménager » ». Le Dinannais, qui a porté plainte, indique aussi avoir accueilli un couple de voisins avec enfant pendant plusieurs jours pour les éloigner de l’agitation. Un autre voisin aurait porté plainte deux fois pour les mêmes raisons.


Viewing all articles
Browse latest Browse all 19125

Trending Articles



<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>