Les Gilets jaunes ont été délogés du rond-point de Limay (Yvelines) mardi après-midi. (©Renaud Vilafranca)
Une journaliste reporter d’images de France 3 Paris Île-de-France a été frappée mardi après-midi à Limay (Yvelines). L’agression s’est produite en plein tournage sur le rond-point occupé par les Gilets jaunes et depuis évacué par les forces de l’ordre.
« Alors qu’elle filmait, la journaliste reporter d’images a été lâchement frappée à la tempe avec une queue de billard, d’après ce qu’elle a pu constater après coup. Elle est actuellement aux urgences afin d’être examinée par un médecin », déplorait la direction de la chaîne publique.
Elle lui « apporte son soutien » ainsi qu’à toutes les équipes « qui exercent leur métier dans un contexte particulièrement tendu ».
Impossible de savoir pour le moment si l’individu appartient au mouvement contestataire. « Les Gilets jaunes sur place lui ont porté secours, indiquait Isabelle Audin, journaliste de France 3 Paris, sur Twitter. Une plainte sera déposée suite à cette agression. »
Agression d'une journaliste reporter d’image de notre rédaction @France3Paris qui été frappée à la tempe par une queue de billard par un individu qui a pris la fuite. Les #GJ sur place lui ont porté secours. Elle est aux urgences. Une plainte sera déposée suite à cette agression. https://t.co/C70qNIMKDy
— Isabelle Audin (@IsabelleAudin) December 18, 2018
Un homme grièvement blessé sur le rond-point
Elle ajoute, toujours sur Twitter : « Il est clair que les journalistes de terrain sont les dommages collatéraux de cette pancarte truquée dans le journal de France 3 et les agressions physiques et verbales se multiplient depuis. » En effet, la photo d’une pancarte « Macron dégage » a été censurée lors d’un JT de la chaîne. La faute, selon la direction, à une « erreur humaine ».
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Ce giratoire, situé à l’entrée du port autonome, a été le théâtre d’une violente bagarre sur fond d’alcool, dans la nuit de lundi à mardi. Un membre des Gilets jaunes, grièvement blessé à la tête, est toujours hospitalisé dans un état grave. Son agresseur, extérieur au mouvement selon les premières investigations, n’est toujours pas identifié par les services de police.