La manifestation contre la réforme des retraites du jeudi 6 février a réuni plusieurs milliers de manifestants à Paris. (©SL / actu Paris)
Le noyau dur des opposants à la réforme des retraites a de nouveau défilé dans les rues de Paris, jeudi 6 février 2020. Réunissant plusieurs milliers de manifestants, 130 000 selon la CGT, le cortège a défilé dans le calme. Les images fortes avec actu Paris.
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🔴 Des milliers d'opposants à la réforme des #retraites dans la rue, à #Paris, pour la #greve6fevrier. Ils sont cernés par les forces de l'ordre, bloqués sur la chaussée du blvd Voltaire, entre République et Nation. Ça n'empêche pas @efFRONTees de chanter "À cause de #Macron". pic.twitter.com/PIrMvWPLiV
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Avocats, égoutiers et agents RATP symboles de la mobilisation
La retraite, « tout le monde est sensé la toucher », résume Patrick (en précisant qu’il n’est pas un TGV mais cheminot). Donc, suivant sa logique, « tout le monde doit être dehors contre la réforme ». La réalité mathématique est bien moins généraliste. Jeudi, comme lors des dernières journées de mobilisation, la majorité des manifestants est syndiquée ou « bien engagée ».
Symboles de la mobilisation enclenchée il y a deux mois, plusieurs métiers ont les faveurs des manifestants. Les agents RATP, d’abord, parce qu’ils ont tenu 45 jours de grève. Mais aussi les avocats, survoltés dans les cortèges et les égoutiers de la Ville de Paris, dont la pénibilité ne serait plus reconnue dans le nouveau système de retraites à points du gouvernement.
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Forêt de fumigènes à l'arrivée des égoutiers en colère de la mairie de #Paris, "assassinés par l'État et le capital". #greve6fevrier pic.twitter.com/1LYmbwPMpk
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Arrivée en fanfare des différents cortèges. Tuba, trombone et flûte pour chanter "#GreveGenerale". #greve6fevrier pic.twitter.com/JarrkYie9d
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LREM renommé par les opposants
Gouvernement qui, à chaque manifestation, est ciblé par de nouveaux slogans et griefs. Dans le cortège, notamment chez des profs de Seine-Saint-Denis, le rejet de la prolongation du congé pour deuil d’enfant est « la négation de l’humanité ». Les députés LREM sont accusés d’être « pire que des moutons » par Sandrine, prof en lycée.
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La contestation de la politique sociale de La République en Marche passe par des surnoms, sur les pancartes.
« #LREM, c’est La Retraite En Moins » sur la pancarte de @Voltuan. #Paris #greve6fevrier pic.twitter.com/ySXjc2u0eY
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La BRAV insultée et les policiers peu identifiables
Représentants de l’État mobilisés pour encadrer le cortège, les policiers et gendarmes ont vécu une manifestation calme. Seul instant de tension, boulevard Voltaire, lorsque certains manifestants – Gilets jaunes ou d’extrême gauche – ont aperçu les policiers de la BRAV, brigade à moto chargée d’intervenir rapidement en cas de dégradations. Des voltigeurs pour ces manifestants.
L’autre reproche fait aux forces de l’ordre, c’est l’absence de leur RIO, Référentiel des identités et de l’organisation, le matricule des policiers. Obligatoire et essentiel en cas d’enquête de l’IGPN sur une intervention policière, ce numéro est peu porté. Dans le cordon de tête de la manifestation, composé d’une même CRS, deux le portaient sur 18 fonctionnaires.
Petit point #RIO, matricule qui doit permettre d'identifier les policiers si #ViolencesPolicieres. Obligatoire, mais peu le portent. Confirmation sur le cordon de tête, de la même CRS : deux sur 18 l'ont visible, trois l'ont caché et 13 ne l'ont pas. #greve6fevrier #GiletsJaunes pic.twitter.com/mTWV7nrTJw
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