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Suspectée d'avoir euthanasié une patiente, une anesthésiste en garde à vue dans le Tarn

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Une médecin anesthésiste de 68 ans, travaillant à l'hôpital de Lavaur (Tarn) a été placée en garde à vue, mercredi 19 décembre 2018. Elle aurait avoué avoir euthanasié une patiente quelques jours plus tôt.

Une médecin anesthésiste de 68 ans, travaillant à l’hôpital de Lavaur (Tarn) a été placée en garde à vue, mercredi 19 décembre 2018. Elle aurait avoué avoir euthanasié une patiente quelques jours plus tôt. (©Capture / Google Street View)

Une médecin anesthésiste a été placée en garde à vue, mercredi 19 décembre 2018, à la gendarmerie de Gaillac, dans le Tarn. Cette employée du centre hospitalier de Lavaur est soupçonnée d’avoir euthanasié une patiente octogénaire, en fin de vie, quelques jours plus tôt.

Injection létale d’un produit sédatif

La patiente avait été admise à l’hôpital la veille de son décès, et aurait succombé à une injection létale d’un produit sédatif, selon France Bleu Occitanie. Les faits seraient survenus jeudi 13 ou vendredi 14 décembre 2018.

Quelques jours plus tard, mardi 18 décembre 2018, la médecin anesthésiste remplaçante, âgée de 68 ans, aurait décidé de contacter la direction de l’hôpital pour informer de son geste, qui a entraîné la mort de l’octogénaire.

Respect de la loi ?

Le parquet de Castres est alors informé de la situation, puis le parquet de Toulouse est saisi de l’affaire. Entre autres pour comprendre si le geste de l’anesthésiste avait un lien avec une quelconque pression ou discussion avec la patiente ou la famille.

Il s’agit également de savoir si les produits utilisés étaient destinés à interrompre la vie de façon « brutale », ou si ils permettaient d’accompagner la fin de vie, comme le prévoit la loi Leonetti (relative aux droits des malades et à la fin de vie).

Un médecin est également autorisé à attribuer des sédatifs pour abréger la vie d’un patient, sil il juge que cela est nécessaire à son confort, mais à condition d’en informer le patient ainsi qu’une personne de confiance parmi ses proches. La loi prévoit également qu’un patient a le droit de refuser un traitement, et le médecin est alors dans l’obligation de respecter la volonté de la personne (après l’avoir informée des conséquences de son choix).

C’est ce que va essayer de déterminer l’enquête.

Nicolas Drusian


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