
Florence Medard (au premier plan) avec Don Quichotte, Minuit (à g.) et Françoise Béguin.
Abandonnés au mieux, martyrisés et tués pour les moins chanceux, les lévriers Galgos espagnols ont un sort peu enviable. Des associations se mobilisent en France, pour aider financièrement les refuges ibériques et faire venir dans l’Hexagone des chiens destinés à l’adoption.
Acheter des croquettes
L’association Des bouchons pour sauver les lévriers collecte ainsi les bouchons de plastique. 2kg, triés, vendus aux industriels de la plasturgie, permettent par exemple d’acheter en Espagne 1 kg de croquettes.
Les bijouteries Medard, rue Clemenceau à Versailles (Yvelines) sont des points où déposer les bouchons plastique.
Les refuges espagnols ne vivent qu’avec les dons. L’association DBSL soutient une structure à Motilla del Palancar Cuenca. Chaque mois, des Galgos prêts à être adoptés sont envoyés en France et dans des pays européens limitrophes », expliquent Florence et Frédéric Medard.
C’est Françoise Béguin, une Versaillaise levriophile, qui a donné la passion de ce chien aux commerçants. « Don Quichotte est mon second Galgos. Il a environ 4 ans. C’est l’âge où ces chiens sont souvent abandonnés. Ils sont utilisés pour la chasse au lapin. Devenus moins performants, leurs maîtres les abandonnent où s’en débarrassent. Des puits ou des ravins servent parfois de fosses communes où les Galgos sont jetés vivants », témoigne cette bonne fée du Galgos.
Le Galgo est un grand lévrier, de 23 à 30 kg. « Beaucoup d’animaux gardent des séquelles de leurs horribles conditions de vie en étant très peureux. Mais c’est un chien très affectueux, qui s’adapte bien à la vie en appartement. Il lui faut néanmoins une sortie de 2 h quotidiennement », indique Françoise Béguin.
Emmanuel Fèvre
Bijouteries Médard, 12 et 17 rue Clemenceau. Du mardi au samedi.