Samedi 22 décembre 2018, des gilets jaunes avaient manifesté dans le centre-ville de Toulouse. (©Maxime Gil / Actu Toulouse)
Pas de trêve pour les gilets jaunes ! La contestation n’entend pas attendre la fin des vacances de fin d’année pour reprendre le mouvement. Non, une nouvelle mobilisation est prévue dans les rues de Toulouse, samedi 29 décembre 2018.
« Joyeuses fêtes Macron ! » comme thème
Ce sera l’acte VII. Une septième manifestation, au départ de la place Arnaud-Bernard, à partir de 14 heures, avec un mot d’ordre « Joyeuses fêtes Macron ! » Aucun parcours n’a été annoncé sur la page Facebook de l’événement. Samedi 22 décembre, les manifestants avaient défilé dans les rues de l’hyper centre-ville de Toulouse (Esquirol, Capitole, François-Verdier notamment). La préfecture avait recensé 2500 manifestants.
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Sur Facebook, la mobilisation apparaît comme moins importante par rapport à la semaine dernière (611 participants recensés et 2300 personnes intéressées, vendredi 28 décembre 2018 au matin, contre 1300 participants et 4800 personnes intéressées la semaine dernière).
Quel parcours ?
Une nouvelle fois, le flou demeure autour de l’action, d’autant que la préfecture assure qu’ « aucune déclaration de manifestation n’a été faite pour la journée de samedi 29 décembre ».
Lors de la dernière manifestation, le défilé avait connu quelques heurts devant le monument aux Morts (François-Verdier) puis s’était terminé avec plusieurs échauffourées, notamment au Capitole et à Esquirol.
Un feu a aussi été allumé au milieu de la voie #Toulouse #ActeVI #Acte6 #GiletsJaunes pic.twitter.com/TBb2nyfAD7
— Maxime GIL (@gil_maxime_34) December 22, 2018
En fin de journée, des casseurs avaient provoqué de nombreuses dégradations de mobilier urbain et s’étaient attaqués à plusieurs vitrines de banques. Au total, 18 personnes avaient été interpellées par les forces de l’ordre. 3 ont déjà été jugées, sanctionnées de prison ferme.
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L’inquiétude des commerçants
Mais cet acte VII pourrait être celui de trop pour les commerçants toulousains, victimes collatérales du mouvement depuis son lancement le samedi 17 novembre 2018.