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Crash du Mirage 2000D à Mignovillard : l'armée et les gendarmes à la recherche de la boite noire

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La route qui conduit à la zone a été interdite à la circulation par arrêté départemental. La zone de crash se situe dans la Combe noire.

La route qui conduit à la zone a été interdite à la circulation par arrêté départemental. La zone de crash se situe dans la Combe noire. (©DR)

Après la mort « en service aérien commandé » des deux membres d’équipage du Mirage 2000D, qui a été annoncée jeudi soir par la ministre des Armées Florence Parly, c’est dans un contexte particulièrement difficile que les recherches se poursuivent sur le site de la Combe Noire à Mignovillard, à 1 050 mètres d’altitude, à la frontière du Doubs et du Jura pour retrouver tous les éléments du chasseur-bombardier dont la boite noire et dépolluer le site. L’avion s’est craché mercredi 9 janvier alors qu’il effectuait un vol d’entraînement à basse altitude. Le lieu est particulièrement difficile d’accès et les conditions climatiques n’arrangent rien.

Une zone difficile à pénétrer

« C’est une zone assez vaste, très boisée avec de la végétation qui n’est pas uniformément haute mais qui est assez difficile à pénétrer, due à des chutes naturelles d’arbres et à des coupes de bois, les ratissages qui s’effectuent à pied sont assez ardus d’autant que c’est en légère déclivité », explique le colonel Fabrice Allegri, commandant du groupement de gendarmerie du Jura. Les renforts sont acheminés à pied ainsi que du matériel de pointe (détecteur de métaux, etc).

« On continue à faire converger toutes les forces qui nous permettent de mener ces recherches », ajoute Stéphane Spet, commandant de la base aérienne 116 de Luxeuil-les-Bains.

300 hommes sur site

Vendredi matin, par – 10 °C, près de 300 hommes se sont déployés sur le site, avec de nombreux renforts comme cela avait été annoncé dès jeudi soir lors d’un point presse (ils étaient 150 à 200 jeudi). Des spécialistes de l’Institut criminel de la gendarmerie nationale (légistes, spécialistes des empreintes ADN) étaient déjà sur place jeudi. Des tentes du laboratoire de l’Institut de recherches de la gendarmerie nationale (IRCGN) ont été dressées dans le centre de Mignovillard. 

Dans la matinée de vendredi, les températures restaient basses (- 7 °C) et des militaires sont repartis sur la zone qui a été délimitée. L’épaisse couche de neige (15 cm) tombées dans la nuit perturbe les recherches. L’appui aérien pour tout ce qui est imagerie et recherche des débris s’est poursuivi sous une forte cadence. Les hélicoptères de l’armée de l’air (venus de Villacoublay et Solenzara en Corse) et de la gendarmerie se relayant de façon coordonnée. Ces opérations de recherches sont placées sous la direction du colonel Nelly Jegaden qui dirige la section de recherches de la gendarmerie de l’air basée à Velizy-Villacoublay. Le site est désormais classé en zone militaire et a été totalement bouclé. Ces recherches ont été stoppées en fin de journée. On ne connait pas la nature exacte des éléments qui ont été recueillis sur place. 

La ministre des armées Florence Parly a effectué vendredi une visite à huis clos à la base aérienne 133 de Nancy-Ochey pour rencontrer les familles et les collègues des deux victimes. Elle était accompagnée par le chef d’état-major de l’armée de l’Air.

La zone de crash se situe au delà de cette route qui mène au chalet de la Bourre.

La zone de crash se situe au delà de cette route qui mène au chalet de la Bourre. (©DR)


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