« Cahors et le Lot font partie des endroits les plus sûrs de France. C’est un élément attractif, les gens viennent rechercher cette tranquillité, mais nous devons l’entretenir et rester vigilants. Il y a encore des problèmes d’incivilités qui pourrissent le quotidien, nous voulons être encore plus efficaces » assure Jean-Marc Vayssouze-Faure, maire.
Et afin que la Ville puisse assurer sa mission de tranquillité publique, elle a réorganisé sa police municipale. Désormais, 9 agents sont formés au métier de policier municipal (contre 6 auparavant), grâce à l’intégration des agents de surveillance de la voie publique (ASVP) remplacés pour la surveillance du stationnement par la société Q-Park. Trois agents de la brigade verte (propreté, encombrants…) complètent les effectifs, ainsi qu’un agent d’accueil qui reçoit le public tous les matins de 8 h 30 à 12 h (8 h le mercredi) dans de nouveaux bureaux, plus accessibles et visibles, situés rue Joffre.
Plus présents sur le terrain
Avec cette hausse des effectifs, la police municipale peut désormais être en continu sur le terrain de 8 h à 20 h (17 h avant), et de 5 h à 15 h le samedi jour de marché, avec deux équipes qui se relayent, et au moins une brigade qui occupe constamment le terrain. Depuis peu, les agents sont également équipés de VTT pour couvrir un périmètre plus large tout en restant au contact avec la population.
La population peut également se rendre au nouvel accueil situé au 23, rue Joffre. Si aujourd’hui les vitrines sont blanches et peu identifiables, elles vont très bientôt faire l’objet d’une signalétique adaptée. De plus, cet accueil devient plus polyvalent, avec la possibilité de recevoir les doléances concernant également la Brigade verte.
Par ailleurs, la police municipale travaille de concert avec la police nationale, notamment autour de la vidéosurveillance.
Vidéoprotection opérationnelle
Désormais, les 30 caméras de vidéoprotection sont opérationnelles un peu partout dans la ville. Les 5 dernières caméras ont été installées dans le quartier Terre Rouge fin 2018 et permettent désormais de couvrir 19 zones de contrôles, à la fois en centre–ville et dans les entrées de ville.
« Ces caméras ne sont pas forcément présentes pour résoudre les affaires, souligne le maire, mais elles jouent un rôle de dissuasion et permettent d’arbitrer pour faire ressortir la vérité, notamment quand il y a des litiges ».
De plus, l’agent d’accueil peut suivre le visionnage de ces caméras avec pour mission de contrôler la sécurité publique et d’assurer une protection de ses collègues en patrouilles.
La vidéoprotection aura coûté en tout 307 000 € (financé à hauteur de 30 % par des aides de l’État).
Stop fourrière
La police municipale propose un tout nouveau service « Stop fourrière », qui permet d’être prévenu avant que sa voiture ne soit enlevée par la fourrière en cas d’oubli sur des parkings qui vont être fermés les jours de marché ou lors de manifestations (marché de nuit, fêtes foraines, concerts…). Ce service permet d’être averti quelques heures avant que la voiture ne soit enlevée, soit par SMS, soit directement par appel téléphonique.
« Nous donnons un autocollant à placer sur le pare-brise avec un QR-Code, explique Philippe Vonarb, chef de la police municipale. Puis lors de la patrouille, on scanne ce QR-Code qui envoie un SMS automatiquement au propriétaire du véhicule pour le prévenir de venir déplacer son véhicule avant que la fourrière ne vienne l’enlever. On peut aussi appeler directement le propriétaire ».
Ce service est gratuit, il suffit de faire la demande et de récupérer le QR-Code autocollant à l’accueil de la police municipale. À noter que ce service ETS valable dans de nombreuses communes en France.
Un bon moyen pour les tête-en-l’air d’éviter une facture trop salée…