Les employés de la Caisse d’Épargne dans la région Grand Est vont vivre des moments difficiles. La banque va lancer un plan touchant les emplois ces prochains mois.
La Caisse d’Épargne Grand Est Europe, née de la fusion des Caisses d’Épargne Alsace et Lorraine Champagne-Ardenne, va réduire ses effectifs de 550 emplois à l’horizon 2022 en ne remplaçant pas une partie des départs naturels, a confirmé sa direction vendredi 25 janvier 2019.
La banque a prévu « dans le cadre d’un plan à moyen terme 2019-2022, de baisser ses effectifs de 550 emplois équivalent temps plein à l’horizon 2022 par remplacement partiel de nos départs naturels », a indiqué la banque, en confirmant une information du journal Dernières Nouvelles d’Alsace (DNA)
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Fusion des régions et numérique
Selon la Caisse d’Épargne, « un tiers des départs prévus seront remplacés et il n’y aura aucun départ contraint », insiste-t-elle. Les départs concernent notamment les retraites ou les possibles démissions.
Ce changement de cap de l’établissement bancaire est lié à la fusion en 2018 des deux caisses réalisée après la naissance de la nouvelle région Grand Est mais aussi de la « mutation » du marché. De plus en plus de clients, notamment les plus jeunes, se détournent des agences, des distributeurs de billets pour les services en ligne sur smartphone.
La Caisse d’Épargne a plusieurs sièges dans les grandes villes de la région, notamment à Strasbourg, Metz, Nancy et Reims. ces sièges administratifs seront notamment concernés par ce plan de restructuration.
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