Paul-Lou Duwiquet, peu en réussite au tir contre Rouen, et ses partenaires espèrent créer l’exploit devant Orléans. (©Aline Chatel / Sport à Caen)
C’est un choc des extrêmes. Le troisième de Pro B, devancé par Nancy au point-average, se déplace dans la salle de l’avant-dernier. Caen, à deux victoires désormais des cinq équipes qui le précèdent au classement, aura fort à faire devant ce club estampillé Pro A.
« Certainement les meilleures individualités de Pro B »
Le vice-champion de France 2009 n’a qu’une idée en tête : retrouver l’élite. À l’inverse, le CBC lutte pour conserver une place dans son antichambre. Les ambitions sont différentes, le budget aussi. Quant aux effectifs, ils suivent le même parallèle. Fabrice Courcier :
Il y a certainement les meilleures individualités de Pro B à Orléans. Ils ont du talent. Ils ont raté le coche sur certains matchs (cinq défaites, ndlr). On sait qu’on ne va pas faire un match offensif contre cette équipe (meilleure attaque du championnat avec 85,6 points par match). Il va falloir tenir les duels et limiter en particulier deux joueurs, Brandon Jefferson et Miralem Halilovic.
Jordan Tolbert est l’atout carrure du CBC. (©Aline Chatel / Sport à Caen)
Orléans reste toutefois sur un mois de janvier presque poussif avec deux défaites, dont une de vingt points à domicile contre Rouen, et deux victoires d’un point à Nantes (99-100) et Vichy-Clermont (96-97).
« Quasiment un reset complet »
Plus que sur l’adversaire, Caen entend se concentrer sur ce qu’il a à faire : « être dans la bagarre et l’intensité ». Fabrice Courcier espère voir un visage proche de celui proposé à Rouen, « avec la réussite individuelle en plus ». Le CBC devrait toutefois présenter un jeu très différent de celui qu’il a produit dans le passé.
C’est quasiment un reset complet. Dans l’ensemble, tout le monde a assimilé les messages. On a pris le temps qu’il fallait pour transmettre les informations en faisant en sorte que chacun comprenne.
Le CBC attend plus de Marc-Eddy Norelia… (©Aline Chatel / Sport à Caen)
Le nouvel entraîneur du club s’est aussi attaché à connaître les envies des uns et des autres, qu’il a tous rencontrés individuellement. « On a passé beaucoup de temps sur le terrain. Cela a peut-être engendré une petite fatigue supplémentaire, mais c’était important de faire un vrai travail de fond pour les matchs contre Orléans et Paris. » Un travail qui se poursuivra après pendant les trois semaines de trêve liées à la Leader’s Cup.