Fabien Mercadal ne veut pas ressasser le mercato caennais et le goût d’inachevé qu’il pourrait lui laisser. L’entraîneur caennais regarde devant lui. (©Aline Chatel / Sport à Caen)
Pas question de se lamenter sur son sort ! Fabien Mercadal est apparu combatif au moment d’évoquer le mercato du Stade Malherbe Caen et la déception de ne voir aucune arrivée dans les derniers jours de janvier.
Je suis quelqu’un de positif et pragmatique, comme le mercato est terminé, on regarde devant. Comme je l’ai expliqué aux joueurs, on veut le faire par nous-mêmes et sans se plaindre sans cesse.
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Fabien Mercadal est restée dans la lignée de ses précédentes sorties, et du discours qu’avait tenu son président vendredi 1er février 2019.
On l’a dit : on n’a pas voulu faire des joueurs pour faire des joueurs. Cela ne servait à rien. Il y a des jeunes au club qui sont performants. On voulait des joueurs qui apportent un plus. On n’a pas réussi à le faire. Maintenant, on part sur autre chose. On ne regarde pas derrière, on ne se plaint pas, et on avance.
« Le club aurait pu sauver les apparences »
Les possibilités de recrutement ont pourtant existé jusqu’au bout. Caen a gardé son fil conducteur faute de trouver la ou les perles rares correspondant précisément aux profils recherchés.
Aucun joueur qu’on pouvait prendre avait le profil qu’on voulait. Le club aurait pu sauver les apparences en faisant deux joueurs de niveau moindre, mais cela ne nous aurait pas apporté grand-chose. Ça aurait enlevé du temps de jeu à des jeunes du club formés ici et aussi performants que les joueurs qu’on nous a proposés sur la fin.
Hors de question, toutefois, d’évoquer une responsabilité supplémentaire sur les épaules de l’effectif actuel.
Il ne fallait pas croire que le mercato allait nous sauver. Cela n’existe pas. On se sauve par soi-même. On ne devrait pas être plus investi. On doit être investi et au taquet depuis le début. Cela n’a pas toujours été le cas, il faut le dire. Il faut qu’on monte d’un cran, ça c’est certain, pour pouvoir être vivant jusqu’au bout et obtenir ce fameux maintien.
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Le feuilleton du mercato terminé, il est temps désormais de ne parler que de ballon rond.
J’ai envie de parler de foot. Il faut se concentrer sur le jeu, l’investissement total, le terrain. Tout le reste, c’est du vent.