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Pays de Meaux : nouveau rebondissement dans le projet Terzéo

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Jean-François Copé a créé une association pour incarner « le rassemblement local ».

Jean-François Copé a obtenu des entreprises qui vont exploiter Terzéo d’attendre un an et de proposer un autre projet. (©La Marne)

Alors que le projet Terzéo vient d’être validé par l’Etat et que les associations pensaient le combat perdu, Jean-François Copé a demandé aux entreprises qui vont exploiter le site de surseoir à la décision de l’Etat.

Après des discussions qui ont eu lieu mardi 12 février, les directeurs des entreprises Colas et Clamens ont accepté de signer un moratoire d’un an : le projet est en stand-by. 

Une victoire pour Jean-François Copé, président du Pays de Meaux, qui se bat contre le projet.

« Nous avons accepté d’attendre un an. A chaque fois que nous intervenons quelque part, ce qui prime pour nous, c’est l’intérêt général. Et là, l’intérêt général c’est de dépolluer le site et de retraiter correctement les matériaux » évoque le PDG de Clamens.

« A nous de venir écouter les riverains »

Au cours de ce moratoire d’un an, une nouvelle concertation devrait avoir lieu. Les élus attendent la présentation d’un nouveau projet, et Clamens semble parfaitement ouvert à la discussion : « A nous de venir écouter les riverains et leurs demandes, mais les gens qui n’ont pas de vrais arguments n’ont plus rien à faire là » poursuit le directeur de Clamens.

Lire aussi : Pays de Meaux : la préfète autorise l’installation du projet Terzéo

Pour les opposants, c’est une amorce de dialogue

Pour Astério Fernandez, de l’association Marne, ce délai de concertation est le bienvenu, mais ne permet pas de tirer un trait sur le problème. « Ça pourrait être une amorce de dialogue.  Il est regrettable que cela intervienne alors que l’arrêté a été validé par l’Etat », explique-t-il, avant de se justifier :

Nous nous interrogeons seulement sur l’efficacité d’un tel procédé. Nous aurions espéré que Jean-François Copé mette la préfète devant ses responsabilités. Nous avons demandé à corps et à cri des études de pollution des sols et hydrogéologiques, des études complémentaires que la préfète aurait dû demander pendant l’instruction.

Jean-François Parigi devrait recevoir l’association lundi 18 février dans sa permanence pour échanger sur sa rencontre avec l’attaché parlementaire de François de Rugy, ministre de l’Ecologie.


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