Quantcast
Channel: actu.fr - Toute l'information nationale, régionale et locale.
Viewing all articles
Browse latest Browse all 19125

La force de guerre des mines de l'OTAN à la chasse aux munitions historiques

$
0
0
La frégate danoise HDMS Thetis à son arrivée à Cherbourg, vendredi 15 février.

La frégate danoise HDMS Thetis à son arrivée à Cherbourg, vendredi 15 février. (©OTAN / Brian Djurslev)

Quatre navires appartenant au Standing Nato Mine Countermeasures Group One, l’un des deux groupes de la force de guerre des mines de l’OTAN, sont en escale à Cherbourg, au quai de France, jusqu’au lundi 18 février.

Lire aussi : Cherbourg-en-Cotentin : le mobilier et l’outillage d’OpenHydro dispersés aux enchères

Il s’agit de la frégate danoise HDMS Thetis, des chasseurs de mines allemands FGS Dillingen et FGS Homburg, et du chasseur de mines belge Bellis. 

Deux fois par an

Deux fois par an depuis 1996, ces navires de l’OTAN viennent en Manche et mer du Nord dans le cadre d’une mission dénommée Historical Ordnance Disposal. Il s’agit de détecter des munitions datant des deux conflits mondiaux.

Lire aussi : Australie et France signent un contrat à 50 milliards de dollars pour 12 sous-marins

Selon le « commander » Peter Krogh, officier de la marine royale danoise et commandant de cette force :

Il y a encore du travail pour des décennies !

Ils seront rejoints durant cette mission par le chasseur de mines français Andromède.

Jusqu’au 7 mars

A partir de lundi 18 février, ils vont ratisser une zone située entre Dieppe et Le Tréport. Si les conditions météorologiques étaient trop mauvaises, ils pourraient se replier en baie de Seine, pour travailler au large de Courseulles. La mission doit durer jusqu’au 7 mars.

La première partie de l’opération consiste à détecter les munitions (bombes, obus concrétionnés, mines de fond) à l’aide d’un sonar. Il faut ensuite les identifier, comme l’explique le commander Krogh :

Nous utilisons pour cela un robot sous-marin ou nos plongeurs. Ensuite, c’est le Centre des opérations marines de la préfecture maritime qui décide : soit nous neutralisons la munition sur place, soit elle est déplacée avant d’être détruite.

2,4 tonnes d’équivalent TNT

En moyenne, une dizaine de munitions sont neutralisées à chaque mission. En avril 2018, c’est 2,4 tonnes d’équivalent TNT qui avaient ainsi été détruites : des bombes américaines de type 1000 LB et des LMB allemandes.

Selon la préfecture maritime :

Les fonds marins de cet espace maritime sont caractérisés par la présence significative d’engins explosifs de la Première et de la Seconde Guerre mondiale.

Leur neutralisation est aussi l’une des missions du Groupe des plongeurs démineurs de la Manche, basé à Cherbourg. L’an passé, le GPD a détruit 243 bombes, mines et obus en mer, et 679 qui avaient été découverts sur l’estran. Cela représente au total 27 tonnes d’équivalent TNT. 

De gauche à droite, le commander Krogh, commadant la force de guerre des mines, le lieutenant Devis, commandant le chasseur de mines belge Bellis, et le commander Kjeldsen, commandant la frégate danoise Thetis.

De gauche à droite : le commander Krogh, commandant la force de guerre des mines, le lieutenant Devis, commandant le chasseur de mines belge Bellis, et le commander Kjeldsen, commandant la frégate danoise Thetis.


Viewing all articles
Browse latest Browse all 19125

Trending Articles



<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>