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Municipales 2020. Nadia Pellefigue : « Je souhaite être la candidate de la gauche à Toulouse »

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Nadia Pellefigue lance son think tank Une Nouvelle Energie (UNE). Parmi les premiers porteurs d'énergies, Johan Langot (à gauche) et Johann Bedel-Navarro.

Nadia Pellefigue lance son think tank Une Nouvelle Energie (UNE). Parmi les premiers porteurs d’énergies, Johan Langot (à gauche) et Johann Bedel-Navarro. (©PP/Actu Toulouse)

Nadia Pellefigue a dévoilé, lundi 18 février 2019, son think tank Une Nouvelle Energie (UNE) et, par la même occasion, son intention d’être la candidate de la gauche à la mairie de Toulouse pour les élections municipales d’avril 2020

LIRE AUSSI : Nadia Pellefigue (PS) lance son think tank

Troisième socialiste à se déclarer après le sénateur Claude Raynal et l’élu municipal Romain Cujives, tandis que l’ex président du Sénat Jean-Pierre Bel marque son intérêt mais réserve encore ses intentions, Nadia Pellefigue veut cependant se distinguer par une méthode

D’abord, mobiliser les Toulousains et leurs expertises

La vice-présidente PS de la région Occitanie en charge du développement économique ne veut pas brûler les étapes :

Je suis prête, je souhaite être la candidate de la gauche à Toulouse mais j’en reparlerai solennellement quand nous serons capables de proposer un projet.

Ainsi appelle-t-elle à une mobilisation d’un maximum de « porteurs d’énergie autour d’un travail collectif. Ils sont des experts dans des domaines différents, ils sont aussi et surtout des usagers de Toulouse, c’est-à-dire qui vivent quotidiennement la ville et dont l’expertise est tout aussi précieuse ». 

Ne pas être « hors sol »

Nadia Pellefigue revendique, pour l’heure, 150 sympathisants contributeurs, un groupe qu’elle veut agrandir au fil des mois.

Parmi ce premier contingent « une équipe cœur » de 30 personnes. Johann Bedel-Navarro, 34 ans, cheminot et syndicaliste, sportif et associatif, membre du mouvement Génération.s de Benoît Hamon, est l’un d’eux.  Persuadé que la quadragénaire saura fédérer, il s’attache lui aussi à recueillir préalablement la parole et la réflexion des Toulousains:

Le contexte de défiance envers la politique, la crise des gilets jaunes le réclament. Nous voulons porter ce travail pour ne pas être hors sol

Johan Langot, 44 ans, responsable associatif a lui aussi rejoint, il y a un an déjà, la démarche de Nadia Pellefigue. Après une longue phase préparatoire, il croit en une méthode qui doit « imaginer des projets  pour que Toulouse soit plus solidaire, créative, verte, durable et qu’elle rayonne à l’international ». 

L’idée n’est pas de réinventer la poudre. Nous menons un gros travail de veille sur les dossiers en cours, nous nous appuyons sur les travaux pointus d’associations à l’instar de Deux pieds, deux roues, œuvrant pour améliorer la mobilité en ville.

Pour avancer concrètement, Nadia Pellefigue applique son expérience d’élue aux travaux. « Il faut donner une base documentaire, des infos aux contributeurs, c’est à dire des éléments de contraintes dans l’exercice des responsabilités, celles du réel, afin de ne pas dresser un catalogue de vœux pieux mais des projets concrets ». 

Répondre aux besoins des Toulousains

On benchmarke aussi beaucoup, partout en Europe. Sur la question de la mobilité, l’heure n’est pas à se questionner sur une troisième ligne de métro ou une deuxième rocade. « On regarde plutôt les concepts développés à Göteborg, Bruxelles, Barcelone », dévoile Johan Langot. 

Nadia Pellefigue enfonce le clou :

On ne réponds pas aux problématiques actuelles avec des idées d’il y a trente ans !

Ce projet plus important que la primaire du parti

Elle estime que ce travail programmatique collectif sera sa véritable force au moment d’évoquer qui portera les chances de la gauche face à la municipalité sortante. 

Elle n’entend pas participer à la désignation d’un candidat par le vote des militants de son parti, que le PS prépare pourtant. 

LIRE AUSSI : A Toulouse, le patron du PS veut aller vite dans la désignation du candidat

« L’enjeu d’un changement de majorité est supérieur à la question de la taille du logo socialiste sur une affiche. Les citoyens attendent autre chose. Il est faux de dire qu’ils se désintéressent des politiques publiques. Ils ne supportent plus tout simplement les pratiques décalées », tape Nadia Pellefigue.

On ne se positionne pas par rapport aux autres candidats, ni contre, mais on se positionne pour les Toulousains. Ce n’est pas qu’un élément de langage car il y a une méthode !

Nadia Pellefigue a désormais un peu plus d’un an pour faire valoir cette stratégie. 


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