Christophe Tolofua, c’est l’histoire d’un talent qui a explosé aux yeux du public français alors qu’il n’a que 18 ans. Le 28 janvier 2012, il est titularisé par Guy Novès au poste de talonneur du Stade Toulousain pour un déplacement au Racing 92. Ce n’est que son deuxième match en pro, mais le potentiel de Tolofua a immédiatement impressionné.
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Quelques mois plus tard, il remporte le bouclier de Brennus et est convoqué pour la tournée de juin du XV de France en Argentine. « J’ai connu six premiers mois sur une pente ascendante. Je n’ai pas compris ce qu’il m’arrivait. C’était quelque chose de très intense », a affirmé l’intéressé auprès de nos confrères de Canal +.
« Je n’ai jamais eu une douleur aussi vive »
La suite ? Un parcours plus chaotique et un départ en Angleterre aux Saracens (2017). Avant de connaître le pire. Fin janvier 2018, il doit renoncer au Tournoi des 6 nations. Une IRM passée par le staff médical du XV de France révèle une grave blessure au niveau de la moelle épinière. Le verdict est sans appel : il n’est plus autorisé à pratiquer le rugby en France. « Cela a été un gros choc émotionnel ».
Le début d’un gros calvaire. « Il y a des matins, j’arrivais à l’entraînement avec des fourmis dans les mains. Je me levais de mon lit, j’avais des fourmis dans les doigts. Je pense que je n’ai jamais eu une douleur aussi vive », a avoué Tolofua.
J’ai vu des chirurgiens, des docteurs. Quand on voit la photo des cervicales, je me suis dit que le rugby, c’était fini pour moi. On m’a bien fait comprendre que là, aujourd’hui, je pouvais terminer sur un fauteuil roulant et qu’il ne fallait pas jouer avec ça.
« L’équipe de France ? C’est le but ultime »
En Angleterre, la législation n’est pas la même. Il peut jouer avec les Saracens. Mais voilà, le talonneur international décide de prendre une décision importante : il opte pour une opération. Histoire de pouvoir rejouer en France. Forcément, il y avait des risques. Mais tout s’est très bien passé.
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De nouveau apte pour évoluer dans l’Hexagone, il a lié son avenir avec celui de Toulon, où il remplacera la saison prochaine Guilhem Guirado. Avant un retour en équipe de France ? « C’est le but ultime », lâche l’intéressé. Ce serait un formidable come-back.