À la suite d’une inspection réalisée en octobre 2017, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait déjà signalé à EDF que la qualification des matériels dépendait, notamment, du traitement et de la levée des réserves de qualification identifiées par EDF et ses fournisseurs.
Les inspecteurs de l’ASN avaient en particulier constaté que la traçabilité du traitement et de la levée de ces réserves était insuffisante.
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Des insuffisances pointées
Lors d’une nouvelle inspection menée le 5 décembre dernier, l’ASN a constaté les mêmes insuffisances. EDF s’est depuis engagé à se conformer aux dispositions de l’arrêté sur les installations nucléaires de base.
« Ses propositions d’actions sont considérées satisfaisantes », indique l’ASN.
Le gendarme du nucléaire a néanmoins décidé d’encadrer par une mise en demeure ces actions, afin que la qualification des matériels soit démontrée dans un délai suffisant avant la mise en service du réacteur EPR de Flamanville.