![Le ou les cambrioleurs de l'est de La Roche-sur-Yon se concentrent sur le vol d'argent, de bijoux ou de portables. (©Pixabay)]()
- Le ou les cambrioleurs de l’est de La Roche-sur-Yon se concentrent sur le vol d’argent, de bijoux ou de portables. (©Pixabay)
La Courtaisière, les Oudairies, le Bourg. Depuis deux mois, l’est de la ville de La Roche-sur-Yon a été la cible de huit cambriolages. Tous commis sur la rive droite de l’Yon.
« Vu la géographie des faits, il est probable que le ou les auteur(s) habitent à proximité », concède le commandant du commissariat de La Roche-sur-Yon, Patrick Deicke. Et, visiblement, l’auteur des larcins ne jure pas dans le paysage. « Il a la capacité de passer inaperçu ».
Sur trois affaires, les enquêteurs ont remarqué la reproduction d’un mode opératoire. Selon les éléments recueillis au cours des investigations, la piste de « vols d’opportunité » semble privilégiée.
Un verrou non fermé, une porte de garage facile à forcer, une ouverture en PVC, une baie aisée à dégonder… « Dès qu’ils sentent une fragilité sur les ouvertures, ils entrent. »
En journée
Une fois à l’intérieur des pavillons, le ou les vandales(s) font main basse sur l’argent, les bijoux ou les portables. Sans s’attarder, « ils ne prennent que des objets facilement transportables ». Des opérations « légères », sans matériel conséquent à transporter.
Autre particularité, les forfaits ont été commis par série de deux ou trois. Avec une pause de trois à quatre jours entre chaque coup, « histoire de se faire oublier ». De même, les cambriolages ont été commis en journée, lors de courtes absences des propriétaires « partis faire des courses » ou « lorsqu’ils sont au travail ».
Aucune trace
Difficulté supplémentaire pour les policiers, aucune trace ADN, ni empreinte n’ont été trouvées sur les lieux d’effraction. Ce qui laisse à penser que l’auteur pourrait s’équiper de gants. De plus, les enquêtes de voisinage n’ont rien donné.
Pour endiguer la série de cambriolages, les patrouilles de police vont être renforcées sur ces quartiers. « Tous nos équipages ont été sensibilisés ». Le commandant envisage également de solliciter le procureur pour obtenir l’autorisation de mener des contrôles plus appuyés.
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