Guillaume Menguy, l’adjoint au maire de Quimper en charge de l’urbanisme, propose ce croquis des futures halles Saint-François. (©Guillaume Menguy)
Dimanche 3 mars 2019, Guillaume Menguy votera « oui » au référendum sur le devenir des halles Saint-François de Quimper (Finistère).
Il est demandé à quelque 44 000 habitants inscrits sur les listes électorales de se prononcer sur la démolition-reconstruction du bâtiment. Pour que cette solution soit retenue, le « oui » doit l’emporter à condition que la participation au scrutin atteigne au moins 50 %.
Ce qui est loin d’être gagné. Au mieux, la majorité municipale s’attend à 20 % voire 25 % de participation.
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L’option de la rénovation repoussée
Guillaume Menguy explique dans un communiqué de deux pages pourquoi il va voter « oui ». Ce n’est pas une surprise.
La reconstruction n’était pas une volonté préexistante de faire table rase du passé. C’est un travail long et poussé, allié à la raison et à la nécessité de maîtriser le budget de la Ville, qui a conduit à préférer cette solution.
L’adjoint à l’urbanisme repousse l’option de la rénovation. « Quand on regarde toutes les contraintes normatives auxquelles le bâtiment rénové devrait répondre, on comprend vite que le choix de la rénovation n’a rien de raisonnable. »
L’élu répond ainsi aux 23 architectes de Quimper, qui en début de semaine, ont signé une tribune en ce sens.
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Les élus de l’opposition municipale ont aussi appelé à voter « non ». Caroline Amiot, Dominique Lambert et Oumar Ndiaye, anciens membres de la majorité, ont adopté la même position.
Sur Twitter, Dominique Lambert écrit :
On avait les tee shirts jetables, maintenant on a les ouvrages publics jetables.#Quimper : l'irresponsabilité politique au pouvoir. https://t.co/dwm4oLL25D
— Dominique Lambert (@DominiqLambert) February 26, 2019
Jeudi 28 février 2019, les trois élus indiquent dans un communiqué :
Dans le cadre de ce référendum, nous avions proposé une 3e possibilité, une position médiane qui n’a pas été acceptée puisque l’équipe de Monsieur Jolivet vit dans un monde binaire. Ce sera donc un NON à la démagogie participative.
Enfin une image !
Au-delà du débat et des positions des uns et des autres, Guillaume Menguy a livré un premier croquis des futures halles Saint-François.
L’absence de plans ou d’esquisses du projet alimentent en effet les conversations, interrogent les électeurs. La plupart se demandant : « si on vote oui, à quoi le bâtiment va-t-il ressembler ? »
Jeudi 28 février, Guillaume Menguy s’est donc livré à l’exercice.
Puisqu’au-delà des arguments techniques, juridiques et politiques, il faut donner des perspectives, et que d’autres avaient fait leur croquis avant moi, j’ai aussi, modestement, ressorti mes crayons pour montrer la vision des espaces publics retrouvés que pourrait donner le projet de restructuration des halles.
Pour mémoire, en février 2019, son prédécesseur Daniel Le Bigot avait également plaidé en faveur d’une autre solution. Son idée était accompagnée d’un croquis.
En décembre 2018, Guillaume Menguy avait expliqué pourquoi il était délicat et coûteux de proposer des esquisses aux Quimpérois.
Il aurait en effet fallu que la mairie lance des appels d’offres, retienne un lauréat, et indemnise les autres candidats.