A l’instar de son coach Fabien Mercadal, Frédéric Guilbert ne s’est pas contenté du visage combatif montré par son équipe du SM Caen contre Paris. Le latéral droit l’a exprimé en zone mixte à l’issue de la défaite 2-1 des Malherbistes.
Si quelqu’un est fier, il faut qu’il change de métier. Le coach Courbis nous l’a dit. On a eu une discussion pour dire qu’on ne pouvait pas se satisfaire de ça. Il va falloir qu’on remettre le bleu de chauffe très vite pour, cette fois-ci, avoir les trois points.
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Frédéric Guilbert retient avant tout « beaucoup de déception » avec le but parisien inscrit à la 87ème minute, même si le tableau n’est pas complètement noir.
On avait l’ambition de les titiller, on a réussi. Maintenant, ça nous rapporte encore une fois zéro point. Je préfère faire un match de m… et prendre les trois points.
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Caen peut regretter l’égalisation parisienne à peine trois minutes après l’ouverture du score de Casimir Ninga. « Il y a eu de l’euphorie après notre but. Tout le monde était content. On aurait dû rester plus calmes, plus humbles. Ils ont accéléré. C’est une grande équipe, avec des grands joueurs. »
Si les « motifs d’espoir » existent « parce qu’on sait qu’on est capables de faire des choses », Caen doit désormais concrétiser sur le plan comptable.
Ça reste bon pour la confiance mais on est des professionnels, on ne prend plaisir que dans la victoire. Et aujourd’hui, on ne gagne pas. Le match nul aurait été un point bonus.