Une quarantaine de personnes ont manifesté ce mardi 5 mars 2019 contre la fermeture de classe prévue à la rentrée prochaine dans le regroupement pédagogique intercommunal Equennes-Eramecourt/Guizancourt/Thieulloy-la-Ville (Somme).
La suppression d’un poste d’une enseignante entraînera hypothétiquement la fermeture de l’école de Guizancourt à la rentrée de septembre 2019.
La situation est la suivante. Pour la rentrée 2019, il y aurait 25 petite section, moyenne section et grande section, 11 CP/CE1 et 13 CE2, CM1 et CM2 soit 49 élèves.
Les représentants des parents d’élèves indiquent :
« Si Guizancourt venait à fermer, nous aurions 29 petite section/moyenne section/grande section et CP et 20 CE1/CE2/CM1/CM2. Il est impensable d’apprendre à lire correctement dans ces conditions et on ne peut pas imaginer un apprentissage digne de ce nom dans des classes de quatre niveaux aussi nombreux ».
Une dizaine de familles pourraient demander également des dérogations pour inscrire leur enfant dans une autre commune en cas de plusieurs niveaux et d’absence de cantine (Elle se trouve actuellement à Guizancourt).
Une pétition a été lancée par les parents d’élèves. Elle a recueilli à ce jour plus d’une centaine de signatures.
Les représentants des parents d’élèves ont sollicité un rendez-vous avec la Communauté de communes Somme Sud-Ouest afin de connaître leur choix sur l’organisation du territoire.
Corinne Souply, une des parents d’élèves, précise :
Il y a des alternatives possibles sur l’organisation des RPI. Des communes voisines pourraient être rattachées au RPI Equennes/Guizancourt/Thieulloy-la-Ville. Nous souhaitons une véritable réflexion commune avec l’Education nationale pour maintenir les écoles rurales « .