Le diabète concerne 3,3 millions de personnes en France. Au cours des deux dernières décennies, sa fréquence a considérablement augmenté, en faisant même un fardeau majeur. Pour preuve, d’ici 2035, dans le monde, 592 millions d’adultes devraient être atteints.
Face à ce constat, Santé publique France, l’Assurance Maladie, la Sécurité sociale des indépendants, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et la Haute Autorité de santé (HAS) viennent de lancer la 3e édition de l’étude nationale sur le diabète Entred.
Dresser un état des lieux
Son objectif ? Mieux connaître l’état de santé des personnes diabétiques, leur qualité de vie, le coût des soins et leur recours aux soins. Son but ? Étudier les solutions possibles. Santé publique France précise :
Ces informations sont indispensables pour élaborer les stratégies de prévention essentielles à l’amélioration de l’état de santé, des pratiques médicales et de la qualité de vie des personnes diabétiques.
Avant d’ajouter : « l’étude cherche également à décrire les évolutions survenues dans le parcours de soins, y compris les démarches éducatives entreprises, le recours aux soins et l’adhérence des patients au traitement ».
Les résultats de l’étude livrés en 2020
Cette étude avait été conduite pour la première fois en 2001 et renouvelée en 2007. Cette troisième édition concerne un échantillon de 13 000 personnes, sous traitement médicamenteux, tirées au sort.
Cette enquête nationale est aussi le moment de montrer les progrès réalisés depuis 2007 et de pointer ceux qui restent à faire afin de proposer aux patients une meilleure prise en charge. L’étude Entred veut aussi aider à retarder la survenue de complications graves (cardiaques, ophtalmologiques, podologiques, rénales…).
Contrairement aux précédentes études, un focus sera fait sur les personnes diabétiques résidant dans les départements d’Outre-mer et aux patients atteints par un diabète de type 1. Les résultats sont attendus à partir de mi-2020.
APEI-Actualités. Johanna Amselem