
Éric Girardin, député de la Marne.
Vendredi 15 mars, à la salle de la Halle aux Veaux qui jouxte la Mairie, la porte est ouverte à tous ceux qui en prolongement souhaitent rencontrer le député de la Marne et parler de tous les sujets.
« Aucun sujet n’est hors sujet »
« Je viens écouter pour comprendre et bien sûr pour faire remonter à Paris les informations que me transmettent les citoyens », martèle le député, « ici il n’y a aucun hors sujet. Tout peut et doit être abordé. »
Ce n’est pas un homme timide qui vient à la rencontre de ceux qui, pro ou anti gouvernement actuel, viennent parler ou questionner le parlementaire.
Les questions fusent et un échange les yeux dans les yeux s’ensuit avec le député qui est venu non pas pour s’adresser un auditoire et parler, mais pour rencontrer les citoyens face à face et les écouter, personnellement, entrant de plain-pied dans l’intimité de ces personnes qui se questionnent sur leur avenir.
Les retraités en premiers qui veulent comprendre comment on peut vivre avec peu en ayant travaillé et cotisé toute une vie.
Toutes les questions abordées
« Oui, c’est un prolongement du Grand débat, mais également ma volonté de rencontrer souvent les citoyens en dehors de ce débat pour entendre leurs besoins, leurs inquiétudes et leurs interrogations », explique le parlementaire marnais.
Retraites, sécurité, Europe, agriculture, jeunesse... Tout est abordé par les personnes qui peuvent se mettre face à Éric Girardin et le questionner également sur les orientations du gouvernement qu’il soutient étant de cette majorité.
Mesures peu populaires, actions douteuses, les mots peuvent devenir durs sans pour autant créer une levée de bouclier de la part du député qui comprend que les gens se posent des questions.
« Le grand débat n’a pas convaincu et pour cette raison il faut continuer à aller à la rencontre des citoyens », explique un passant interrogé.
Manque de proximité du pouvoir
Là encore, le manque de proximité du pouvoir avec les citoyens a été invoqué. Éric Girardin ne cherche pas la fuite et reconnaît que de très nombreuses fautes ont été commises par tous les gouvernements de tous les bords depuis des décennies. « Il faut réparer et restaurer cette confiance », explique-t-il. « Les jeunes sont malheureux, ils ont perdu espoir et c’est dramatique. Ils ne croient plus à la société et ne se reconnaissent pas en elle, il faut qu’ils soient mieux orientés et informés. »
Autant de constats et de promesses qui devront réussir à passer les portes du palais Bourbon pour entrer dans l’hémicycle. C’est là la promesse du député de la Marne qui s’engage à faire avancer le débat et promet des initiatives nouvelles dont les rencontres périodiques avec les citoyens. Le peuple veut le RIC alors le député vient écouter leurs doléances. Et il dit qu’il portera haut les projets de ses concitoyens marnais pour que les voix de tous soient entendues.
« Oui, les problèmes sont là, ça ne sert à rien de se le cacher, mais cela ne veut pas dire qu’il faut en rester là. Nous allons agir. »
À suivre donc…