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Élections municipales 2020 dans le Val-d'Oise : les ambitions des partis politiques

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Tous les partis politiques sont déjà sur le pont en vue des élections municipales dans le Val-d'Oise en 2020.

Tous les partis politiques sont déjà sur le pont en vue des élections municipales dans le Val-d’Oise en 2020. (©Photo d’archives, La Marne)

Mars 2020, c’est loin ? Pas tant que ça. Les partis politiques sont déjà mobilisés dans le Val-d’Oise en vues des prochaines élections municipales qui auront lieu dans un peu moins d’un an.

La République en marche

« Si la priorité, ce sont les élections européennes, La République en marche sera bien présente aux élections municipales dans toutes les villes du Val-d’Oise », confie François Ernst, qui a pris les rênes du mouvement présidentiel en mars 2018. « Comme nous n’existions pas en 2014, nous ne pouvons que faire mieux », plaisante le conseiller municipal d’opposition de Pontoise.

« La stratégie est la suivante : dans les villes de moins de 9 000 habitants, ce sont les référents et parlementaires qui formuleront des préconisations ; tandis que dans les 39 villes de plus de 9 000 habitants que compte le département, c’est la commission d’investiture nationale qui décidera du candidat après les élections européennes, en fonction des rapports qu’elle recevra », explique François Ernst.

« Nous ne sommes pas à l’abri de candidatures dites sauvages mais, pour l’instant, aucune tête de liste n’a été confirmée », conclut le référent Lrem du Val-d’Oise.

Les Républicains

Pour préparer les élections municipales de 2020, Les Républicains ont d’abord choisi… de former leurs troupes. « Il s’agit de former ceux qui ont des aspirations car une campagne, ça ne s’improvise pas », explique Sébastien Meurant, président de la fédération Lr du Val-d’Oise et sénateur.

Finances, droit et communication électorale : les Lr préparent l’alternance avec sérieux, mais, très prudent, Sébastien Meurant se garde bien de lâcher le moindre nom des communes que la droite aspire à prendre ou à reprendre !

« On va d’abord essayer de garder dans notre giron les communes gagnées en 2014, qui fut un bon cru pour Les Républicains (Ndlr : Argenteuil, Taverny, Eaubonne…) Il y a parfois des passages de témoins, ce n’est pas toujours simple, car c’est une élection qui se joue aussi sur le nom, le coefficient personnel est important ».

Le comité départemental validera les candidatures dans les communes de moins de 30 000 habitants. La date n’est pas fixée. « On n’en est pas là. En ce moment, ce sont les élections européennes, pour lesquelles on est mobilisés ».

Le Parti socialiste

Candidatures en solo ? Alliance avec des alliés plus ou moins naturels ? On n’en est pas encore là pour le Parti socialiste, présidé dans le Val-d’Oise, par Rachid Temal, sénateur et conseiller municipal d’opposition à Taverny.

Pour l’heure, on sait juste que la méthode d’investiture va changer. Auparavant, les candidats étaient désignés six mois avant l’élection et validée à Solférino, l’ex-Qg du Ps.

Maintenant, ce sont les sections locales qui exprimeront directement leurs demandes. Histoire de coller au plus près des réalités du terrain.

Preuve que le Ps est sur le pont : les jeunes socialistes du Val-d’Oise ont organisé, le week-end dernier, une formation sur la cyber-sécurité et la protection des données à la Fédération du 95.

« Nous continuerons à former et à préparer les militants aux prochaines échéances électorales, notamment les municipales de 2020 », affirment-ils.

La France Insoumise

« La stratégie des municipales de La France Insoumise est encore en cours d’élaboration puisque notre priorité actuelle sont les élections européennes. Pour ma part, je souhaite que nous présentions des listes où nous sommes arrivés premiers au premier tour de la présidentielle (Ndlr : Argenteuil, Arnouville, Beaumont-sur-Oise, Bezons, Cergy, Garges-lès-Gonesse, Gonesse, Jouy-le-Moutier, Pierrelaye, Villiers-le-Bel, entre autres) », confie Julien Foucou, le co-secrétaire du Parti de gauche Val-d’Oise.

Le Rassemblement national

Du côté du Rassemblement national, on se prépare au combat.

« Nous avons commencé à établir des investitures pour 2020. Le nombre reste encore à définir », précise Bruno Marcel, délégué départemental du Rn 95.

Quoiqu’il en soit, le parti de Marine Le Pen affiche clairement ses ambitions. Beaumont-sur-Oise, « ville incontournable » pour le Rn 95, Argenteuil, Osny ou encore Pontoise, font partie des communes ciblées.

« Notre stratégie évoluera en fonction des résultats des élections européennes. Pour ce qui est des élections municipales de 2020, ce qui est certain, c’est que nous partons pour gagner ! », assure Bruno Marcel.

Le Parti communiste

Pour le Parti communiste du Val-d’Oise, les prochaines élections municipales comportent deux enjeux.

D’abord, conserver les quatre communes communistes ou apparentées (Bezons, Pierrelaye, Fosses, Marly-la-Ville). Ensuite, faire élire des conseillers municipaux dans une vingtaine de villes valdoisiennes de plus de 20 000 habitants où le Pc est peu ou pas représenté.
Remplir ce double objectif ne sera pas une mince affaire.

« Depuis les dernières élections municipales, certains élus ne souhaitent pas repartir car cela représente beaucoup de contraintes, explique Alain Feuchot, secrétaire départemental du Pcf 95. L’investissement citoyen n’est pas toujours au rendez-vous, mais il y aura des changements dans les équipes. »

Quasi inexistant sur le plan national, le parti communiste se recentre sur ce qui a fait sa force autrefois : le communisme municipal et l’ancrage local. Toutefois, le Pc doit désormais composer avec une autre force politique qui marche sur ses plates-bandes : la France insoumise.

« Dans certaines communes, il n’y aura pas d’union au premier tour, mais on a eu des contacts et des échanges avec eux car on se connaît bien », indique Alain Feuchot.

Debout la France

Tout miser sur les élections européennes afin de renforcer sa présence dans le Val-d’Oise.

Avec un « nombre d’élus modeste dans le département, une dizaine ou une quinzaine », souligne Pierre-Alain Lenoble secrétaire départemental de Debout la France, le parti de Nicolas Dupont-Aignan aspire à « faire un bon score lors des Européennes, un passage obligé en vue des élections municipales, afin de porter nos idées et essayer de réunir les électeurs de droite, depuis les Républicains jusqu’au Rassemblement national ».

Si aucune tête de liste n’est avancée, Pierre-Alain Lenoble « entend se positionner dans le jeu comme partenaire » et ainsi faire élire des conseillers municipaux dans plusieurs villes valdoisiennes.

Le MoDem

« Les élus MoDem travailleront à la composition des listes avec la République en marche, dans toutes les Villes où l’on pourra le faire ensemble », annonce Emmanuel Mickaël, président de la fédération MoDem du Val-d’Oise.

Déjà ancré dans les conseils municipaux d’Enghien, Ermont, Eaubonne, Herblay-sur-Seine, le parti centriste de François Bayrou vise cinq communes de plus de 15 000 habitants sans vouloir les citer. « Cinq candidats têtes de liste MoDem, seront soutenus par Lrem », précise Emmanuel Mickaël.

Udi

La formation centriste de l’Udi nourrit quelques ambitions dans le Val-d’Oise.

« Nous souhaitons renforcer les villes où l’on a des maires élus depuis 2014 (Deuil-la-Barre et Beaumont-sur-Oise) et présenter une tête de liste à Garges-lès-Gonesse. Il n’y aura pas d’accord sytématique, mais des discussions par commune. Nous attacherons une importance à la qualité du candidat », explique Benjamin Chkroun, patron de l’Udi 95.

Jo.C., D.C. J.D., M.L., R.Da., F.C., T.H., J.C.

Contactés, Europe-Écologie les Verts n’ont pas suite à nos sollicitations.


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