Asher Angel (Freddy) et Zachary Levi (Shazam).
Né au début des années 40, Shazam, doux mélange de Salomon, Hercule, Atlas, Zeus, Achille et Mercure (voir donc l’acronyme), a enfin son long-métrage. Et ce n’est peut-être pas le dernier…
Transformation en super-héros
En fait, Billy est un ado d’une quinzaine d’années qui détient le pouvoir de se transformer en super-héros rien qu’en criant « Shazam ! ». Mélange de tous les Dieux de la Grèce antique, avec leurs pouvoirs bien sûr, affublé d’un immense éclair fluo sur la poitrine, d’une mini-cape blanche à plis et d’un collant hyper-moulant rouge, Shazam n’en demeure pas moins Billy, un enfant de l’assistance publique hébergé par une famille d’accueil.
C’est là qu’il fait la connaissance de Freddy, un autre gamin bousculé par la vie, estropié qui plus est, mais hyper pointu sur l’univers des super-héros. Il y a aussi, mais c’est la règle dans ce type d’histoire, un méchant, ici l’épouvantable Dr Thaddeus (Mark Strong). Celui-ci ne rêve que d’acquérir les pouvoirs de Billy. Le combat va être rude.
Des thèmes graves… et de la candeur
Sur un mode comique à des années-lumière de « Deadpool », voici une sympathique comédie qui véhicule en creux des thèmes graves : le harcèlement à l’école, les enfants abandonnés.
On vous rassure, les blagounettes fusent tous les deux plans dans ce film de David F. Sandberg, et Zachary Levi (Shazam) en pseudo super-héros est formidable de candeur et de naïveté.
Il est plutôt bien secondé par Asher Angel (Billy) et Jack Dylan Grazer (Freddy), deux tout jeunes comédiens absolument épatants. On allait oublier : les effets spéciaux sont bien au rendez-vous. Un blockbuster qui a du cœur, qui nous parle de famille et qui fait du bien. Tout simplement.
>> La bande-annonce du film en vidéo <<
Robert Pénavayre