Mardi 27 novembre 2018, la salle du Moulin, à proximité de la mairie de Flers, était pleine à craquer… De Gilets jaunes. Tous se sont réunis pour discuter de la suite du mouvement.
D’abord prévue à 18 h, la réunion a été repoussée d’une heure pour permettre à Yves Goasdoué, maire de Flers, d’être présent. Une présence qui a désappointé certains Gilets jaunes, qui pensaient se retrouver entre eux.
Demande de salle
Pour autant, le dialogue a pu se faire et les Gilets jaunes ont pu exprimer leur souhait de voir la mairie leur prêter une salle pouvant les accueillir.
Nous avons dans la commune une salle qu’une délibération m’autorise à mettre à la disposition de tous, qui est celle du Pont Féron, a expliqué le maire. Pour cela, il nous faut des interlocuteurs qui s’engageront au respect des conditions de sécurité.
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Mais, l’annonce à plutôt fait rire jaune l’assemblée quand la capacité de 25 à 30 personnes a été annoncée. Les Gilets jaunes, nombreux pour cette rencontre, veulent plus grand pour pouvoir se retrouver et organiser les journées de mobilisation à venir.
Le but du jeu est que l’on se réunisse tous et qu’on se batte pour notre soupe et celle de nos enfants, déclare un Gilet jaune. Nous devons nous réunir et marcher dans le même sens. Que l’on gagne ou non, je veux pouvoir dire que j’y étais, comme on pu le dire mes parents pour mai 68.
Une possible rencontre le mercredi 28 novembre
Yves Goasdoué a demandé aux Gilets jaunes d’affiner leur demande de salle, en précisant le nombre de personnes, la date et l’heure, et voir quelle solution il pourrait apporter.
Il proposait donc de recevoir une délégation de manifestants dès le lendemain, le mercredi 28 novembre 2018, afin de pouvoir discuter de leur requête. Mais pour les Gilets jaunes, qui peinent à se coordonner, il était difficile de pouvoir fixer un moment et de se mettre d’accord.
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Déjà que nous n’avons pas réussi à nous coordonner pour se voir à une heure précise aujourd’hui… On a décalé le rendez-vous à plusieurs reprises. Alors comment saurons-nous ce qui va être dis si seulement cinq personnes y vont demain ? S’inquiète un manifestant.
Yves Goasdoué a donc proposé aux manifestants de les laisser discuter une heure et demie dans la salle afin de leur permettre de s’organiser. Car de l’organisation, les manifestants vont en avoir besoin, eux qui peinent à trouver une réelle cohésion.