Les faits se sont déroulés dans cet immeuble à l’angle des rues du Lieutenant-Keiser et Hippolyte-Delaplace, à Sannois (Val-d’Oise). (©La Gazette du Val-d’Oise)
Quatre hommes âgés de 20 à 24 ans ont été interpellés dans le Val-de-Marne, soupçonnés d’avoir tenté de tuer un homme à Sannois (Val-d’Oise).
Déférés devant un magistrat du parquet de Pontoise mercredi 28 novembre, ils ont été mis en examen et placés en détention provisoire.
Les riverains réveillés par des coups de feu
Les faits s’étaient passés le 22 mai dernier. Au cours de la nuit, la police est alertée par des habitants de la rue du Lieutenant-Keiser qui leur signalent avoir entendu des détonations. Sur place, les fonctionnaires pénètrent dans un appartement dont le mobilier a été renversé et brisé.
Ils y découvrent un chargeur de pistolet et des douilles mais surtout des traces de sang sur le mur et le sol ainsi que dans les escaliers de l’immeuble. Mais pas de victime.
Une balle dans un poumon
Un peu plus tard, la direction de l’hôpital Louis-Mourier, à Colombes (Hauts-de-Seine) signale avoir vu passer un individu blessé par balle avant que celui-ci ne reparte. Il sera finalement retrouvé au centre hospitalier Bichât, à Paris. Les médecins lui ayant extrait une balle dans le poumon.
Les experts de la police scientifique déterminent que le sang retrouvé dans l’appartement de Sannois est bien celui de l’homme de 32 ans. Ils ont par ailleurs relevé un second profil Adn d’un individu connu des services de police.
L’enquête se poursuit pour déterminer l’origine et les circonstances des coups de feu
Les investigations menées par les policiers de la Sûreté départemental du Val-d’Oise ont permis d’établir que sept personnes s’étaient retrouvées ce soir-là dans l’appartement de Sannois. La victime, accompagnée de deux amis, et quatre individus domiciliés dans le Val-de-Marne.
Deux d’entre ont été interpellés lundi à proximité de Créteil. Les deux autres ont été retrouvés en prison après avoir été placés en détention dans le cadre d’une autre affaire.
L’enquête de la Sûreté départementale se poursuit sur commission rogatoire afin de déterminer les raisons pour lesquelles s’étaient retrouvés les sept individus et d’identifier le ou les tireurs.