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Vannes : les gilets jaunes passeront la nuit au giratoire de Luscanen

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Au giratoire de Luscanen à Vannes, les gilets jaunes occupent les lieux depuis vendredi 16 novembre.

Au giratoire de Luscanen à Vannes, les gilets jaunes occupent les lieux depuis vendredi 16 novembre. (©Actu Morbihan)

Les gilets jaunes occupent le giratoire du Luscanen, à Vannes depuis vendredi soir, 16 novembre. Au quatrième jour de mobilisation, les manifestants militent toujours contre la hausse prix du carburant, mais pas seulement.

Les revendications ont évolué comme l’explique un militant présent depuis dimanche 18 novembre.

On manifeste contre le prix du carburant, la CSG et toutes les taxes. On ne peut plus vivre. Ce ne sont pas les gens qui émargent à 3500 € qui sont dans la rue avec nous !

Le peuple dans la rue souffre en revanche, mardi 20 novembre, d’un manque d’organisation. Un coup ça bloque à droite, à gauche, si bien qu’on ne sait plus.

Au final, les gilets jaunes se retrouvent davantage à fluidifier le trafic, sur le rond-point tant emprunté à l’heure de pointe.

Pas d’intervention des CRS

« A quoi on sert ? s’exclame un des manifestants, décidant d’enlever son gilet jaune. D’autant que la rumeur de l’arrivée des CRS gagne les rangs. Le commandant Patrick Beurel assure, en fin de journée, qu’aucune intervention n’est prévue.

Les gilets jaunes continuent de filtrer les véhicules sur le giratoire de Luscanen.

Les gilets jaunes continuent de filtrer les véhicules sur le giratoire de Luscanen. (©Actu Morbihan)

Faute de responsable, les gilets jaunes se retrouvent autour du feu aux alentours de 17 h. Alimenté en bois par des ravitaillements, il est à proximité d’une cabane de fortune dans laquelle se trouvent quelques vivres.

Une manifestante prend la parole.

Je ne baisserai pas mon froc. Ça fait quatre jours qu’on est là ! »

La colère est toujours là, les esprits s’échauffent et la décision est prise : les gilets passeront une nuit de plus au giratoire de Luscanen.


Un local pour les spécialistes de l'hôpital du Bailleul en centre-ville de Sablé-sur-Sarthe

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L'espace santé pasteur accueille à Sablé les permanences du Pôle Santé Sarthe et Loir à partir du lundi 26 novembre.

L’espace santé pasteur accueille à Sablé les permanences du Pôle Santé Sarthe et Loir à partir du lundi 26 novembre. (©Les Nouvelles de Sablé / Julie HURISSE )

Assurer des permanences de spécialistes c’est aussi assurer une activité pour l’hôpital. Les hôpitaux l’ont bien compris. Le Pôle Santé Sarthe et Loir (PSSL) du Bailleul (Sarthe) propose depuis plusieurs années des consultations de spécialistes ouvertes à tous sur le site de la maison de retraite de la Martinière à Sablé-sur-Sarthe.

Le Pôle santé sud, clinique du Mans, avait tenté de faire de même avant de se heurter au véto du Conseil de l’ordre et de fermer à deux reprises.

LIRE AUSSI. Santé. Le pole santé du Mans créé un centre de consultations

Le PSSL propose à partir du lundi 26 septembre des permanences en centre-ville, dans un local aménagé par la ville, au 25 rue Pasteur.

La maison de retraite n’était pas un site idéal

Le site de la maison de retraite n’a jamais été l’idéal pour les permanences du Pôle Santé Sarthe et Loir. Passe encore pour l’orthopédie, la cardiologie ou la chirurgie viscérale mais c’était beaucoup plus compliqué pour le centre de dépistage de maladies sexuellement transmissibles, à la fois pour des raisons d’accès et de confidentialité.

Le PSSL, la ville et la communauté de communes de Sablé ont travaillé ensemble pour trouver une autre solution.

Un local avec médecins généralistes et spécialistes

Nous avons réhabilité des locaux face à la maison médicale, rue Pasteur », explique le maire de Sablé, Marc Joulaud.

Premier intérêt : proposer de nouveaux cabinets pour deux médecins généralistes, la maison médicale étant devenue trop exigüe. « Y sont aujourd’hui installés les docteurs Philibert et Tribert ».

LIRE AUSSI. Une nouvelle IRM à l’hôpital du Bailleul pour moins d’attente ?

Un bureau est réservé à des permanences du planning familial notamment.

Objectif : attirer des patients

Restaient trois cabinets destinés à accueillir les permanences décentralisées des médecins spécialistes du Bailleul.

 Notre souhait était de faire en sorte que cet espace puisse accueillir des consultations avancées du PSSL en lien avec les médecins généralistes ».

L’enjeu pour l’hôpital est bien « d’attirer des patients ». Marc Joulaud tient à « conforter l’hôpital en rendant visible des consultations existantes mais pas forcément connues de la population ».

Un « intérêt stratégique »

Yves Praud, directeur du PSSL, le confirme « l’intérêt est stratégique. L’idée est aussi d’organiser au mieux le parcours de santé avec les médecins de ville ».

Les médecins spécialistes sont ravis de ce changement.

Nous étions un peu isolés à la Martinière », estime le Dr Laure Blanchard-Trouvé, chirurgienne généraliste et viscérale.

Faire perdurer la chirurgie à l’hôpital du Bailleul

« Nous allons essayer de développer nos liens avec les médecins traitants ».

Elle poursuit. « Notre volonté est de faire perdurer la chirurgie au Bailleul. Nous avons aujourd’hui une équipe au complet ».

Les consultations

Les consultations proposées par le Pôle Santé Sarthe du Bailleul à partir du lundi 26 novembre au 25 rue Pasteur à Sablé.
orthopédie un lundi après-midi sur deux (Dr Besnier) – les semaines paires.
cardiologie, le mardi après-midi (dr Bergère)
chirurgie viscérale le jeudi après-midi (Dr Aïssou et dr Blanchard)
Centre gratuit d’information de dépistage et de diagnostic du VIH, des hépatites et des infections sexuellement transmissibles (Dr Lellouch) le vendredi après-midi de 14 h à 17 h (semaines impaires) A partir du 7 décembre. Contact : 02 44 71 30 54 ou cpvd@pole-pssl.fr. Gratuit et sans rendez-vous
Consultations de sage-femme le mardi matin
Une consultation douleur sera mise en place prochainement (une fois par mois)
Pour prendre rendez-vous, un numéro unique : 02 44 71 30 30

ANALYSE : En oubliant sa jambe (politique) gauche, Emmanuel Macron a engendré les Gilets jaunes

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Les Gilets jaunes (ici au blocage de la raffinerie de Lespinasse, au nord de Toulouse) réclament une baisse des taxes et pointent du doigt les faibles salaires.

Les Gilets jaunes (ici au blocage de la raffinerie de Lespinasse, au nord de Toulouse) réclament une baisse des taxes et pointent du doigt les faibles salaires. (©Lucie Fraisse/Actu Toulouse)

La dernière couleur symbolisant une époque était la couleur noire. Il s’agissait des années 30. C’est désormais le jaune qui va incarner 2018 et les reflets sont aussi sombres. Bien évidemment, nous ne vivons pas aux Croix de Feu et aux ligues déferlants sur le Palais Bourbon.

Les Gilets jaunes aux portes de l’Elysée

Samedi 17 novembre 2018, des manifestants ont bien marché vers l’Élysée. Ils se sont heurtés aux forces de l’ordre. Mais le mouvement était pacifique. Les incidents se sont limités à quelques « poussées » de CRS et à un peu de lacrymogène. Les « gilets jaunes » ont commis parfois des débordements inadmissibles : agressions gratuites et prise en otage d’ambulances ou de malades sur le chemin de l’hôpital. Ces faits sont graves et insupportables.

LIRE AUSSI : Blocage des Gilets jaunes : voici les incidents qui ont lieu pour la mobilisation à Toulouse

Mais la violence n’est pas celle des « coupeurs de jarrets » qui, le 6 février 1934, poussaient au sol les chevaux de la garde nationale. Les « gilets jaunes » ne veulent pas abattre la République et détruire la Démocratie. Ils foulent aux pieds certaines valeurs républicaines et démocratiques : la liberté d’aller et de venir, le respect du bien d’autrui ou la liberté d’expression.

En colère, pas en insurrection

Toutefois, ils ne sont pas dans une logique « insurrectionnelle » pour établir un Ordre Nouveau. Les « gilets jaunes » sont en colère. Ils ne militent pas pour un système politique alternatif. Les contestataires crient leur dépit à la « face » du système en place. Et cette « face » a un visage, un nom et un prénom : Emmanuel Macron. Les « gilets » n’ont pas de leader ou de programme. Ils n’ont pas Barrés, Maurras ou Marx en bandoulière.

Le dépit déborde

C’est « juste » un immense dépit qui déborde. Découvert le 10 du mois, vacances impossibles et interdites par un pouvoir d’achat trop faible. Les « gilets jaunes » ne sont pas les « Bruns » de la France des Ligues ou les « Rouges » de la Russie des « Soviets ». Bien sûr, il existe des tentatives de récupération politique, allant du Rassemblement National en passant par La France Insoumise et les Républicains de Laurent Wauquiez.

Toutefois, les « gilets jaunes » sont d’abord et avant tout des « orphelins » de la société de consommation. Plus de 70 % des salariés et ouvriers soutiennent le mouvement. C’est révélateur. C’est une France qui dresse contre l’autre. Emmanuel Macron incarne une France urbaine, favorable à l’écologie. Une France qui a confiance dans l’avenir et bénéficie d’un présent confortable ou du moins stable. La France des « gilets jaunes » est celle des « petits boulots », des petites retraites et des salaires modestes. Le schéma peut paraître trop binaire pour être juste. Mais il est conforme au profil et aux propos des « gilets jaunes ».

Vision à la Robin des Bois

À leurs yeux, Emmanuel Macron est le « Président des Riches ». Il donne aux nantis et demande des efforts aux plus faibles. Cette vision à la Robin des Bois, avec le chef de l’État dans le rôle du sheriff de Nottingham, est le « moteur » des « gilets jaunes ».

Les contestataires brandissent l’étendard de la justice sociale et fiscale. C’est une demande désordonnée et « invertébrée » (anarchique dirait le Premier ministre), mais c’est une demande légitime. Emmanuel Macron paye des décennies d’absence de lisibilité fiscalité et d’aveuglement écologique.

Après la baisse de la fiscalité du capital

Mais il a une part de responsabilité. La hausse du prix du carburant fait suite à des réformes opaques. La quasi-suppression de l’ISF et la baisse de la fiscalité sur le capital n’ont pas démontré leur utilité économique et sociale. Les Français les plus modestes peuvent se dire qu’il s’agit de simples cadeaux.

L’impression que les pauvres financent les riches…

Rien ne (dé) montre qu’il existe un retour sur investissement : une croissance plus forte avec plus d’emplois. L’adepte du « en même temps » a privilégié une politique libérale. Il a oublié un volet social. Pire, la baisse des APL ou l’augmentation de la CSG ont donné l’impression que les cadeaux aux riches sont financés par les pauvres.

Même la hausse du salaire net renvoie cette image. Le gain est d’autant plus important que le salaire est élevé. Ces réformes (à marche forcée) se sont faites sur une seule jambe. Emmanuel Macron trébuche sur ce faux pas et le croc-en-jambe a désormais une appellation : les « gilets jaunes ».

LIRE AUSSI : Gilets jaunes : le gouvernement appelle au dialogue et pointe « la radicalisation » du mouvement

Laurent Dubois

Vidéo. Tournage de la publicité Delacre à Honfleur : le résultat en images est diffusé à la télé

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Tournage de la scène sur le parvis de l'église Sainte-Catherine à Honfleur avait eu lieu en octobre 2018.

Tournage de la scène sur le parvis de l’église Sainte-Catherine à Honfleur en octobre 2018. (©Le Pays d’Auge)

Le tournage de la publicité pour les biscuits Delacre avait eu lieu entièrement dans les rues de Honfleur (Calvados) les 23 et 24 octobredernier. Une première diffusion de cette publicité de 60 secondes a été programmée le week-end dernier sur toutes les chaînes de télévision française. D’autres sont prévues jusqu’à Noël. Et voici le résultat sur la page Facebook du comédien principal, Grégory Questel :

Petit retour un mois en arrière :  pendant deux soirées, le quartier Sainte-Catherine à Honfleur avait été bouclé, enseveli de neige artificielle et de décoration spécifique pour récréer une ambiance de Noël. Près de 80 techniciens de la production étaient présents en ville pendant deux jours pour réaliser cette publicité grand public.
La SNSM Honfleur (Société nationale des sauveteurs en mer) avait même été mise à contribution, en prêtant sa vedette (qui arrive et amarre quai de la Planchette dans le clip), et son président, Jean-François Guelennoc, qui a pour script : « Salut docteur ! ». C’est d’ailleurs grâce à cette seule et unique réplique en début de clip que le téléspectateur comprend que le personnage principal interprété par le comédien est médecin, et qu’il revient sans doute « de loin » pour retrouver sa famille à Noël. 
Le 25 octobre 2018, c’est dans une chaumière normande près de Honfleur que les scènes d’intérieur ont été filmées. Ambiance fête de Noël garantie !

Après le déblocage du périphérique Sud de Caen, où sont les gilets jaunes ?

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Au quatrième jour de la moblisation des gilets jaunes de Caen (Calvados), où en sont les barrages filtrants et comment s'organise le mouvement ?

Au quatrième jour de la moblisation des gilets jaunes de Caen (Calvados), où en sont les barrages filtrants et comment s’organise le mouvement ? (©Margaux Rousset)

Au quatrième jour de la mobilisation des gilets jaunes, ce mardi 20 novembre 2018, le mouvement à Caen (Calvados) s’est essoufflé au fur et à mesure de la journée. 

Des barrages filtrants persistent 

Ce mardi, à 6 heures du matin, les gendarmes mobiles ont fait évacuer les gilets jaunes sur le périphérique Sud de Caen au niveau du rond-point bleu de Ifs, sur ordre du Préfet. 

LIRE AUSSI : Périphérique sud de Caen : évacuation des gilets jaunes par les gendarmes mobiles et les CRS

En fin de matinée, la remise en état de la chaussée, abîmée par des feux de palettes et de pneus, avait commencé. La préfecture du Calvados a annoncé la réouverture à la circulation du boulevard périphérique Sud vers 18h. Il a été rouvert à la circulation vers 18h30, soit 10h30 après le déblocage complet du rond-point. Pour expliquer cette durée, le préfet du Calvados pointe des dégradations qui doivent être réparées pour que la circulation reprennent normalement :

Les dégradations commises sur le périphérique au niveau de la porte d’Espagne, qui a été libérée ce matin très tôt, ont demandé à refaire le revêtement de la route, opération qui a demandé une intervention de plusieurs heures. Le périphérique Sud n’a ainsi pu être rouvert qu’à 18h30 alors que l’intervention des forces de l’ordre était terminée dès 8 heures ce matin. Au surplus, des travaux demeurent à réaliser sur le rond-point bleu à Ifs. Depuis le début des mouvements, les dégâts causés sur les infrastructures routières sont estimés par les gestionnaires routiers à plus de 200 000 euros, sans compter les dégradations commises sur la porte d’Espagne.

À 14 heures, les barrages filtrants se situaient : 

  • Mondeville/Cagny : rond-point Décathlon,
  • Moult-Chicheboville : D613,
  • à Giberville, au rond-point rue de la gare/D675 ;
  • au rond-point Cora, route de Caen 

Le réseau des Bus Verts fortement perturbé mercredi 21 novembre

Ce mardi soir, le transporteur Keolis qui gère les Bus Verts, invite les usagers à différer leurs déplacements mercredi 21 novembre. « Les blocages routiers étant maintenus, le réseau des ligne Bus Verts sera très fortement perturbé », précise un communiqué. Le réseau Twisto, des bus de Caen a également été perturbé toute la journée, avec des retards sur les horaires de passage. 

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Quatrième jour de mobilisation… Et après ?

Même si les gilets jaunes étaient encore visibles sur plusieurs routes, le mouvement a commencé, en ce quatrième jour, à perdre de la vitesse. Sur Facebook, le réseau social principal pour l’organisation du mouvement, les messages ont fusé de toutes part, avec régulièrement la même question : « qui fait quoi ? Qui est où ? »

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Certains se trouvaient au rond-point de Mondeville, d’autres étaient à Carpiquet ou à Cora, pendant qu’un petit groupe de gilets jaunes a tenté de bloquer le dépôt pétrolier de Mondeville. Ils ont d’ailleurs rapidement été évacués par les forces de l’ordre présentes sur place. Ils ont ensuite déambulé pacifiquement vers la préfecture du Calvados et la mairie de Caen avant de rapidement partir. Au soir du quatrième jour de mobilisation, si les gilets jaunes veulent toujours se faire entendre, l’organisation n’est clairement plus celle du premier jour. 

Val-d’Oise. Circulation difficile sur l’A15 à cause de quelques flocons de neige

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Un léger voile de neige a recouvert la route, suffisant pour perturber le trafic.

Un léger voile de neige a recouvert la route, suffisant pour perturber le trafic. (©La Gazette du Val-d’Oise )

Prudence sur la route. Alors que des chutes de neige étaient attendues la nuit dernière, elles sont arrivées en fin de journée, ce mardi 20 novembre, dans le secteur du Parisis, recouvrant d’un léger voile blanc les jardins mais aussi les routes.

Suffisant pour entraîner des perturbations sur l’autoroute A15 dans les deux sens de circulation à hauteur de Franconville (Val-d’Oise). Le trafic était quasiment à l’arrêt vers 19h45.

Gare au verglas

Si des chutes de neige ne sont pas annoncées dans le secteur au cours de la prochaine nuit, le thermomètre devrait atteindre les -3 degrés. Gare aux routes verglacées au petit matin.

La circulation était compliquée sur l'A15 à hauteur de Franconville (Val-d'Oise).

La circulation était compliquée sur l’A15 à hauteur de Franconville (Val-d’Oise). (©La Gazette du Val-d’Oise)

Cherbourg : 450 Gilets jaunes discutent de l'avenir du mouvement

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Au soir du quatrième jour de mobilisation, le mouvement des gilets jaunes tient.
 Ici sur le rond-point Penesme, une réunion a mobilisé à 19 heures environ 450 personnes.

Au soir du quatrième jour de mobilisation, le mouvement des gilets jaunes tient. Ici sur le rond-point Penesme, une réunion a mobilisé à 19 heures environ 450 personnes. (©Jean-Paul BARBIER)

Les Gilets jaunes s’étaient donné rendez-vous ce mardi 20 novembre 2018 au soir au rond-point de Penesme, parfois surnommé le rond-point des Tourelles, pour faire le point sur la suite à donner au mouvement.

Le mouvement garde de l’ardeur

Environ 450 d’entre eux étaient présents, preuve que le mouvement a toujours de l’ardeur. Après quelques « Paulo président » pour applaudir l’action de celui qui tient le rond-point de Penesme depuis 5 heures samedi matin, un organisateur a pris la parole :

L’Etat, avec les journalistes, veut faire croire que le mouvement est mort. Ce soir, nous donnons la preuve que ce n’est pas vrai. Le futur, c’est maintenant que cela se joue. On ne lâchera pas.

D’autres moyens d’actions

Si aucune position n’a clairement été arrêtée, les organisateurs semblaient désormais vouloir privilégier d’autres options que de bloquer des rond-points. Parmi les pistes, des opérations escargots et des blocages de stations-service ont été évoquées. Une réunion devait se tenir ce soir à la plage verte pour amener des idées.

Vidéo. Vandalisme au péage de Virsac, en Gironde : "En une minute, c'est devenu la chasse à l'homme"

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Des affrontements ont eu lieu entre gilets jaunes et casseurs, au péage de Virsac.

Des affrontements ont eu lieu entre gilets jaunes et casseurs, au péage de Virsac. (©Capture d’écran vidéo)

La mobilisation des gilets jaunes se poursuit en Gironde depuis le rassemblement national du 17 novembre. 

L’un des événements concerne les dégradations qui se sont déroulées au péage de Virsac (Gironde), dans la nuit de lundi à mardi. 

A lire aussi : Vidéo. des casseurs mettent le feu aux automates du péage de Virsac, bloqué par les gilets jaunes

Alors que les gilets jaunes sur place ont été incriminés, l’un d’entre eux a démontré par le biais d’une vidéo qu’il s’agissait de casseurs hors du mouvement. Augustus* a tenu à apporter son témoignage à Actu.fr.

Des gilets jaunes qui « ne se sentaient pas en sécurité »

Augustus indique qu’il est présent sur le péage de Virsac depuis samedi, avec des amis : 

Malgré les charges des gendarmes mobiles, tout se passait sous une certaine forme de respect, à tel point que dimanche, nous avons réussi à obtenir une trêve avec les gendarmes qui ont déposé les casques

Augustus précise par ailleurs que la condition de cette trêve relevait d’une distance de sécurité entre gendarmes et gilets jaunes d’environ 200 mètres. 

A lire aussi : Vidéo. À Langon, les gilets jaunes continueront « jusqu’à ce qu’on nous entende »

Néanmoins, en retournant sur le point de blocage, lundi, cet habitant de Gironde a senti que la donne était différente : 

Lundi, quand nous sommes arrivés sur le site, l’ambiance n’était plus du tout la même. Beaucoup de gens avec qui je parlais ce week-end me disaient qu’ils allaient partir car ils ne se sentaient pas en sécurité

À ce moment-là, les casseurs semblent déjà être présents, d’où cette insécurité ressentie par certains gilets jaunes. De son côté, Augustus est allé rejoindre un quarantaine de manifestants autour d’un feu : 

L’ambiance était meilleure et surtout, je voyais qu’ils étaient là pour défendre le péage

 

Vidéo >  Au péage de Virsac, affrontements entre casseurs et gilets jaunes

« Les casseurs de plus en plus nombreux »

Pour le Girondin, il s’agissait des derniers moments de calme avant plusieurs heures tumultueuses. Augustus raconte : 

Nous avons passé deux heures à courir après les casseurs. Ils arrivaient de plus en plus nombreux. Il y a eu plusieurs échauffourées à chaque départ d’incendie

De son côté, le gilet jaune ne peut que filmer puisqu’il a une main cassée. D’ailleurs, sur sa vidéo, on peut voir un affrontement verbal entre les casseurs et plusieurs gilets jaunes : une cabine à balai venait d’être incendiée. 

On ne pouvait pas éteindre le feu parce que les casseurs avaient vidé tous les extincteurs. Alors, on a fermé toutes les fenêtres pour étouffer le feu

A lire aussi : Gilets jaunes : le gouvernement appelle au dialogue et pointe « la radicalisation » du mouvement

Affrontements à coups de barre de fer

Par la suite, c’est le calme. Pendant 30 minutes. Un calme avant la tempête. 

C’est devenu calme sur le péage jusqu’à ce qu’une bande aille tenter de mettre le feu au bâtiment qui se trouve à côté

Dans le groupe des gilets jaunes se trouvait un garçon dont la mère travaillait au même moment dans ce fameux bâtiment. En voulant s’interposer face aux casseurs, il sera victime d’un coup de barre de fer, dans le dos. 

En une minute, c’est devenu la chasse à l’homme

Finalement, Augustus est encore resté une heure avec ses amis mais a préféré partir à cause des dégâts causés par les casseurs. Et une chose est sûre : le Girondin ne retournera pas à Virsac. 

À partir d’aujourd’hui, nous allons sur des points de blocage mais Virsac, c’est fini. J’avais recueilli des témoignages de gens qui partaient du péage complètement dégoûtés

Et il semblerait que les barres de fer n’aient pas suffi puisque certains gilets jaunes évoquent des attaques à coups de poing américain. Néanmoins, rien ne permet actuellement de confirmer ou démentir cette information. 

*Augustus est un nom fictif par souci de préservation de l’anonymat du gilet jaune témoignant


Yvelines. Le bon tour des gilets jaunes sur l'A13

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Les gilets mardi soir au péage après le départ des policiers et des gendarmes.

Les gilets jaunes mardi soir au péage après le départ des policiers et des gendarmes. (©Patrick Auffret)

Les gilets jaunes ont une nouvelle fois mené une opération péage gratuit ce mardi au péage de Buchelay (Yvelines). Tout s’est bien déroulé et en fin d’après midi, ils ont gentiment répondu à l’injonction des forces de l’ordre de quitter les lieux.

C’était en fait pour mieux revenir. Car les gilets jaunes de Buchelay en avaient un peu marre de courber le dos alors que d’un autre côté Christophe Castaner, le ministre de l’intérieur, durcissait le ton.

Lundi chez Auchan

Alors ils ont décidé de brouiller les pistes et de se regrouper à l’écart à quelques centaines de mètres du péage pour envisager une nouvelle action, histoire de bien faire entendre leur voix.

La veille, alors qu’ils avaient été invités, déjà, à quitter le péage, ils étaient allés faire un tour, sans rien voler ni dégrader, dans la grande surface Auchan. Ce mardi, ils ont décidé de varier les plaisirs en allant bloquer une station-service à Limay.

Mauvaise idée, il n’y avait que peu de voiture en ce début de soirée à la pompe à essence.

Retour au péage

Les gilets jaunes ont fait passer tous les véhicules gratuitement durant environ une heure.

Les gilets jaunes ont fait passer tous les véhicules gratuitement durant environ une heure. (©Patrick Auffret)

Alors ils ont décidé de revenir. Au péage. Et de faire une nouvelle opération péage gratuit, dans les deux sens de circulation.

Aucun débordement, aucun embouteillage n’a été a déploré et les automobilistes pouvaient de réjouir de passer sans actionner leur acte de crédit. Les routiers prenaient pour la plupart quelques minutes pour dialoguer avec les, gilets jaunes.

Une situation facilité par les salariés de la société d’autoroute SAPN. Ceux-ci avaient dès l’arrivée des gilets jaunes désactivé le péage afin d’éviter d’éventuelles dégradations du matériel.

Le million est dépassé

Environ une heure plus tard, les forces de l’ordre, police et gendarmerie, sont revenues en masse sur place, obligeant les gilets jaunes à quitter les lieux dans la douceur, l’alternative étant pour eux de finir la nuit au poste.

Les gilets jaunes ont quitté les lieux escortés par la police.

Les gilets jaunes ont quitté les lieux escortés par la police. (©Patrick Auffret)

Tous se sont donné rendez-vous dès le lendemain, mercredi, 14 h pour une nouvelle opération péage gratuit à Buchelay (Yvelines) sur l’autoroute A13.

A noter les gilets jaunes estiment à, ; plus d’un million d’euros le manque à gagner de la SAPN depuis samedi avec ces opérations péage gratuit.

Gilets jaunes : le cri d'un artisan en Sarthe : "on perd 10 000 euros"

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Les supermarchés ne sont pas les seuls à souffrir des blocages des gilets jaunes. En Sarthe à La Flèche rencontre avec un artisan désolé.

Les supermarchés ne sont pas les seuls à souffrir des blocages des gilets jaunes. En Sarthe à La Flèche rencontre avec un artisan désolé. (©Côté La Flèche / Samuel QUIGNON)

Les supermarchés ne sont pas les seuls à souffrir des blocages des gilets jaunes. Si en Sarthe peu de débordements sont à déplorer, le mouvement fait malgré tout des victimes collatérales. Rencontre à La Flèche.

Lire aussi : Carte. Où sont les barrages de gilets jaunes en Sarthe mardi 20 novembre

Ce 17 novembre 2018,  tandis que des gilets jaunes bloquent  la route à gauche et à droite de son établissement, le patron d’un commerce de bouche se désole.

« Le samedi, c’est ma plus grosse journée. Il est 10 heures, et on a servi deux clients. C’est catastrophique.  Aujourd’hui, on va perdre 10 000 euros ».

Et puis il détaille rapidement : marchandise, salaires, charges diverses… l’addition est lourde.

Victime de la proximité de son magasin avec un supermarché

Avec sa femme cela fait six mois qu’ils ont lancé l’activité. Dans sa voix on entend la colère et le dépit. Son magasin fait face à un supermarché dont les accès sont bloqués par les manifestants.

« Lors de la réunion d’information, ils m’avaient assuré que mon commerce ne serait pas affecté, mais les voitures ne peuvent pas accéder à mon parking. »

Les étals sont vides, un employé place de la marchandise sous vide. « Nous vendons des produits frais. On en conserve, on va en transformer mais ce n’est pas les mêmes marges. Et puis je vais devoir en jeter. »

Licenciement ?

Il évoque déjà le possible licenciement de l’un des trois salariés.

Eux, mine défaite, rangent le matériel, font des allers retours vers les frigos. L’un passe la tête par la porte de service, avec à la main un balai. Un « bonjour monsieur » s’échappe de ses lèvres.

Sacrifice

Le jeune patron a tenté de négocier avec le groupe de gilets jaunes.

« Il a proposé de nous nourrir gratuitement si on laissait le passage libre, mais c’est exclu. On veut bloquer la grande surface et lui il est à côté. On est désolé pour son sacrifice », constate un technicien informatique.

Lire aussi : Un gendarme blessé sur un barrage de gilets jaunes en Sarthe

Ce dernier tient l’un des barrages et a même amené une pleine remorque de bois pour alimenter les braseros autour desquels les manifestants discutent entre eux, les mains tendus vers les flammes.

Gendarmes

En désespoir de cause, le commerçant s’est tourné vers les gendarmes qui surveillent le rassemblement, pas trop près, mais pas trop loin non plus. « Ils m’ont expliqué que je devais faire constater les faits par un huissier ».

Il a suivi leur conseil, tout comme les patrons des supermarchés voisins.

Justice

Reste une inconnue, à qui la justice adressera-t-elle ses convocations ?

Ce mardi 20 novembre au soir, les accès à son commerce sont toujours bloqués.

Trafic de stupéfiants en Normandie : de lourdes peines pour deux protagonistes

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Les produits stupéfiants saisis par les gendarmes lors des perquisitions.

Les produits stupéfiants saisis par les gendarmes lors des perquisitions. (©Gendarmerie nationale)

Au terme de plusieurs mois d’enquête, les gendarmes de la brigade de Montebourg, épaulés par ceux de la brigade de recherches de Cherbourg, ont mis un terme à un important trafic de stupéfiants qui sévissait entre la région de Rouen et les secteurs de Carentan, Sainte-Mère-Église et Coutances, depuis le mois de mars.

A lire : Un trafic de stupéfiants démantelé dans le Cotentin

Six personnes interpellées

Le 14 novembre 2018, une importante opération judiciaire était déclenchée. Six personnes étaient interpellées en cinq points différents. Les perquisitions ont amené à la découverte de numéraire, de plus de 100 grammes d’héroïne et autant de cannabis, ainsi que d’une petite quantité de cocaïne et du matériel de production.

Trois des six interpellés étaient jugés ce lundi 19 novembre 2018 en comparution immédiate à Cherbourg.

A lire aussi : Six mois de prison ferme pour le « braqueur » d’une pharmacie à Cherbourg

Prison ferme

Un homme de 39 ans, originaire de Carentan, a été condamné à quatre ans de prison dont deux années assorties d’un sursis et d’une mise à l’épreuve de deux ans, avec obligation de se former ou de trouver un emploi, de se soigner, de ne pas entrer en relation avec les coauteurs.

Considéré comme le fournisseur, un jeune homme de 19 ans, domicilié à Rouen, n’a jamais été condamné. Il a écopé de vingt mois de prison dont huit assortis d’un sursis et mise à l’épreuve de deux ans, sans mandat de dépôt à l’issue de l’audience. Il a également l’obligation de trouver un emploi, de se soigner, d’entrer en relation avec les coauteurs. Il est interdit de paraître dans le département de la Manche.

Une jeune femme de 28 ans, demeurant également Carentan, a été condamnée à une peine de dix-huit mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve.

A lire aussi : Cherbourg : en voulant éviter un blocage des gilets jaunes, un automobiliste renverse un scooter

La météo du mercredi 21 novembre 2018 dans l’Eure et les fêtes à souhaiter

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Météo France annonce des éclaircies cet après-midi, pour peu tout de même que le ciel couvert se dégagent d'ici là.

Météo France annonce des éclaircies cet après-midi, pour peu tout de même que le ciel couvert se dégagent d’ici là. (©Météo France – Capture d’écran)

Ce mercredi 21 novembre 2018, 325e jour de l’année, bonne fête aux Koulman, une prénom breton.

Si, contrairement aux prévisions, la neige nous a épargné aujourd’hui, on espère qu’il n’en sera pas de même des éclaircies annoncées par Météo France pour cet après-midi.

Il faudra pour cela que le ciel bien chargé de ce matin, avec les brumes et les nuages, se dégage d’ici là.

Une chose est sûre, on ne sera pas épargné par le froid et les gelées matinales. Le mercure ne dépassera pas en effet – 1° en fin de nuit et 4°au meilleur de l’après-midi.

Un blessé grave dans une collision entre deux véhicules à Gacé

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Le choc a été tel que le moteur s'est désolidarisé du véhicule

Le choc a été tel que le moteur s’est désolidarisé du véhicule (©Le Réveil Normand)

Il était aux environs de 12 h 30 quand les secours ont été alertés.

Un accident de la circulation venait de se produire sur la RD 13 reliant Gacé à L’Aigle (virage après la déchetterie), mettant en cause deux véhicules, une Peugeot 406 et une fourgonnette. Sous la violence du choc, le moteur du véhicule léger a été projeté hors de son emplacement.

Les sapeurs pompiers de Sainte-Gauburge et du Merlerault, pour les VSAB (véhicules de secours et d’assistance aux blessés) et Argentan pour le VSR (véhicule secours routier), se sont rendus sur place, soit une dizaine d’hommes, sous les ordres du lieutenant Laëtitia Trassard, chef de groupe.

Le conducteur de la fourgonnette, un artisan de 43 ans, blessé à la cheville, a été désincarcéré et transporté au centre hospitalier de L’Aigle. Quant au jeune homme de 18 ans qui conduisait le véhicule léger, blessé gravement, il a été pris en charge par l’ambulance du SAMU d’Alençon.

Les gendarmes de la communauté de brigades de Gacé ont procédé aux constatations d’usage et régulé la circulation jusqu’à l’enlèvement des véhicules.

Le moteur de la Peugeot a été éjecté dans un champ

Le moteur de la Peugeot a été éjecté dans un champ (©Le Réveil Normand)

Gilets jaunes. Le point sur les barrages filtrants dans le Calvados, mercredi 21 novembre à 20 h

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Dans le Calvados, la préfecture recense 17 points de barrages filtrants à 20 h, mercredi 21 novembre 2018, notamment à Bayeux (notre photo).

Dans le Calvados, la préfecture recense 17 points de barrages filtrants à 20 h, mercredi 21 novembre 2018, notamment à Bayeux (notre photo). (©La Renaissance le Bessin)

Ce mercredi 21 novembre 2018, à 20 h, 17 rassemblements non déclarés sont en cours dans le département du Calvados et peuvent entraîner des difficultés de circulation, selon un communiqué de la préfecture.

Le point sur les barrages filtrants mercredi 21 novembre 2018 à 20 h

  • Caen : Caen/Bretteville-sur-Odon/Porte de Bretagne D675/A84. (Dans les 2 sens de circulation)
  • Caen : Presqu’île de Caen/rond-point de l’Orne.
  • Colombelles : rond- point Lazarro.
  • Mondeville/Cagny : rond-point D613/D230.
  • Blainville-sur-Orne : avenue des Canadiens
  • Bayeux : rond-point Eisenhower.
  • Lisieux : rond-point de l’Espérance.
  • Vire : rond-point de la Papillonnière et rond-point de la Mer.
  • Saint-Pierre-en-Auge : rond-poind D16/D40.
  • Honfleur : rond-point de la Morelle. (Direction A29)
  • Moult : rond-point D613.
  • Dives-sur-Mer : rond-point D400.
  • Thury-Harcourt : rond-point D562/Boulevard de la Flèche.
  • Putot-en-Auge/Dozulé : D400/D675.
  • Coulvain : D577 – sortie 42.
  • Saint-Martin-des-Besaces : D53/D675.
  • Falaise : rond point RD6 et RD658

Bilan provisoire à 20 h, mercredi 21 novembre 2018, au 5e jours du mouvement

Interpellations : 9 en zone gendarmerie (entraves à la circulation, conduites en état d’ivresse et sous l’emprise de stupéfiants, rébellion et coups et blessures volontaires), 6 en zone police (port d’arme, ivresses publiques et manifestes, participation à un attroupement, mise en danger de la vie d’autrui).
Dégradations (estimées) : 170 000 € pour la Dirno (État), 40 000€ pour le Conseil départemental, 30 000 € pour la ville de Bayeux.
Blessés : 11 dont 2 gendarmes blessés par un manifestant qui s’est rebellé suite à un contrôle positif alcool et stupéfiants.

Le préfet du Calvados dénonce « ces comportements inacceptables et irresponsables, qui surmobilisent les services de secours, dégradent les biens publics et mettent en danger nos concitoyens ». 

Seine-Maritime. Accident entre Neufchâtel et Aumale : un blessé évacué

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Accident mercredi 21 novembre 2018 entre Neufchâtel-en-Bray et Aumale au carrefour de L'aventurre

Accident mercredi 21 novembre 2018 entre Neufchâtel-en-Bray et Aumale au carrefour de L’aventurre (©Le Réveil)

L’accident a eu lieu mercredi 21 novembre 2018 vers 19h au carrefour de L’Aventure entre Neufchâtel-en-Bray et Aumale à l’intersection des Départementales 16 et 929. 

Pour une raison indéterminée, les deux véhicules, une Dacia Sandero et un Renault Trafic se sont percutés. Les deux passagers du Trafic sont indemnes. En revanche, la conductrice de la Dacia a été transportée vers l’hôpital par les pompiers d’Aumale.

Les gendarmes de la communauté de brigades Aumale-Blangy étaient sur place pour relever les premières constatations. Ils ont aussi dû mettre en place une circulation alternée le temps d’évacuer les voitures.

L’accident a eu lieu à la frontière entre les communes de Flamets-Frétils et Le Caule-Sainte-Beuve.


Gilets jaunes : les saluts nazis de manifestants en Moselle face à un Allemand font polémique

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Un Allemand accuse des gilets jaunes d'avoir lancé des saluts nazis et d'avoir imité la moustache d'Adolf Hitler, lors de la manifestation du lundi 19 novembre 2018 à Forbach (Moselle).

Un Allemand accuse des gilets jaunes d’avoir lancé des saluts nazis et d’avoir imité la moustache d’Adolf Hitler, lors de la manifestation du lundi 19 novembre 2018 à Forbach (Moselle). (©Illustration/La Renaissance – Le Bessin)

Un « gilet jaune » a brisé une vitre de la voiture d’un Allemand originaire de Sarrebruck, lundi 19 novembre 2018, lors des blocages sur les axes routiers de Forbach (Moselle).

A LIRE AUSSI : Gilets jaunes : la mobilisation continue en Lorraine, quels sont les points de blocage prévus ce jeudi ?

Des saluts nazis et la moustache d’Hitler

Nos confrères allemands du Saarbrücker Zeitung relatent l’histoire de Jannis Kratz, le conducteur du véhicule immatriculé outre-Rhin. Le jeune homme de 24 ans aurait perdu patience alors qu’il était bloqué au rond-point du restaurant McDonald’s.

Mais le conducteur apporte d’autres détails d’une tout autre connotation. Selon lui, des manifestants auraient imité la moustache d’Adolf Hitler avec les doigts, ou encore proféré des saluts nazis devant lui.

Selon le journal luxembourgeois L’Essentiel, rapportant également cette affaire, des «Heil Hitler» ont même été entendus, alors que d’autres manifestants riaient devant ces provocations de mauvais goût. Le quotidien assure que Jannis, pour sa part, « n’est pas prêt de retourner à Forbach ».

Pas de plainte enregistrée, pas de preuve exploitable

Jannis Kratz dit également qu’une voiture de police était présente et qu’il a tenté d’expliquer son histoire à un officier, mais que personne ne l’a écouté.

Contactée par Lorraine Actu, la police de Forbach dit n’avoir enregistré aucune plainte officielle pour les faits signalés. L’Allemand dit également disposer de plusieurs photos de sa caméra embarquée, mais aucune d’elle n’a été diffusée sur les réseaux sociaux. 

Des dérapages de gilets jaunes ailleurs en France

« Retourne chez toi ! » « Retourne dans ton pays ! » « Dégage ! » « Casse-toi pouffiasse ! » A Cognac, en Charente-Maritime, une automobiliste noire a été la cible ce week-end de propos racistes, comme le montre une vidéo  diffusée par le quotidien régional La Charente libre.

Sur Twitter, la préfecture de la Charente annonce que la police nationale a aussitôt fait un signalement au procureur de la République d’Angoulême.

Un autre incident s’est produit sur le barrage filtrant de Châteaufarine, le plus grand centre commercial de Franche-Comté. 

« Un reporter bénévole de la radio associative locale Bip » a en effet été « pris à partie par un manifestant, a essuyé des injures racistes » puis « a été frappé au visage », rapporte L’Est républicain. Le journaliste est allé aux urgences faire constater ses blessures.

A Bourg-en-Bresse, c’est l’agression homophobe présumée d’un conseiller municipal par des « gilets jaunes » qui a suscité l’indignation, notamment du ministre de l’Intérieur lequel a condamné des « actes odieux ».

Près de Honfleur, il détenait des images pédopornographiques : du sursis

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L'homme a été condamné à de la prison avec sursis par le tribunal de Lisieux (Calvados).

L’homme a été condamné à de la prison avec sursis par le tribunal de Lisieux (Calvados). (©Le Pays d’Auge)

Il allait – selon lui – sur les sites pédopornographiques pour traquer les pervers. Un habitant de la Rivière-Saint-Sauveur (Calvados), âgé de 29 ans, échangeait par internet des photos pornographiques de jeunes mineurs. il a été condamné mardi 13 novembre 2018 par le tribunal de Lisieux (Calvados). 

Le 7 mars 2013, le responsable de la plateforme d’harmonisation mise en place par l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information informe le fournisseur d’accès internet qu’un de ses abonnés se livre à l’échange d’images pédopornographiques.

Un compte sécurisé sur l’ordinateur de sa conjointe

Très vite identifiée par l’adresse IP de son ordinateur, la titulaire de l’abonnement est entendue par les forces de l’ordre. La jeune femme désigne par déduction son compagnon qui utilise occasionnellement son ordinateur.

C’est sur le compte sécurisé que le jeune père de famille s’est créé un compte sécurisé pour éviter que sa conjointe découvre ses agissements. Les enquêteurs y découvrent des photos de mineurs et des traces d’échanges avec des internautes.

Photos « abjectes »

En préambule, la procureure prend les devants en soulignant qu’au vu des photos « abjectes », on ne pouvait douter du très jeune âge des enfants ni du fait qu’ils étaient victimes d’un viol. L’un des documents figurant au dossier représente explicitement une jeune victime agressée par trois adultes.

Pour traquer des pervers ? 

S’il admet que la responsabilité de son client n’est pas contestable, maître Blin évoque « peut-être » la curiosité malsaine d’un jeune homme qui, à l’époque, aurait eu l’idée de traquer des pervers. Selon l’avocat, le mis en cause s’était rendu compte que l’ensemble des signalements qu’il aurait faits à l’époque n’avaient servi à rien.

Le prévenu a été condamné à 6 mois de prison avec sursis. Le tribunal a demandé son inscription au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles (FIJAIS).

Cats on Trees, Haroun, Bénabar... les artistes à ne pas rater ces prochains jours à Toulouse

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Les huit rendez-vous à ne pas manquer

Les huit rendez-vous à ne pas manquer du 22 au 28 novembre, à Toulouse. (©Fotor)

Cats on Trees au Bikini

Le duo

Le duo pop-rock est originaire de Toulouse. (©Louise Carrasco)

Les fans du groupe pop-rock originaire de Toulouse l’attendaient avec impatience… Après plusieurs années d’absence, Cats on Trees, le duo formé par Nina Goern et Yohan Hennequin, a sorti en 2018 un nouvel album, baptisé Neon. Leur clip « Keep on dancing », le premier extrait de l’album, a déjà été vu 2,5 millions de fois sur Youtube.

LIRE AUSSI : INTERVIEW. Cats on Trees, le groupe originaire de Toulouse, fait son grand retour

Mercredi 28 novembre
À 20 h, au Bikini (Ramonville). Tarifs : de 27,50 à 29 euros.

Bénabar au Zénith

Bénabar

Bénabar est de retour sur scène. (©Page Facebook Bénabar)

Après bientôt quatre ans d’absence, c’est le grand retour de Bénabar. Avec son nouvel album « Le début de la suite », l’artiste renoue avec la finesse de plume et la rondeur des chansons qui ont fait son succès à ses débuts en 2000.

Mercredi 28 novembre
Au Zénith : 11, avenue Raymond Badiou. Le 28 novembre, à 20 h.
Tarifs : de 35 à 58 euros.

Clodette for ever

Hélène Arden rend hommage à Claude François, en se glissant dans la peau d’une Clodette. Cette ancienne Clodette a décidé de rouvrir une valise qui contient tous ses souvenirs.

Du 23 au 25 novembre
Au théâtre des Grands Enfants : 2, rue du Pré Vicinal (Cugnaux). Du 23 au 25 novembre.
Tarifs : de 19,80 à 21,80 euros.

Machine de Cirque

« Machine de Cirque » est un spectacle de cirque à la fois poétique et humoristique. Haute voltige, instruments de musique… La compagnie québécoise à l’origine de ce grand show va vous en mettre plein la vue.

Du 21 au 24 novembre
À Odyssud : 4 avenue du Parc (Blagnac). Du 21 au 24 novembre.
Tarifs : de 10 à 19 euros.

L’Espagne à l’honneur

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Le spectacle « Hambre » réunira, autour du danseur Miguel Ángel Berna, une centaine d’artistes. (©DR)

Toulouse fête en musique les 40 ans de la Constitution espagnole en compagnie de l’Orchestre du royaume d’Aragon. Le spectacle « Hambre » réunira, autour du danseur Miguel Ángel Berna, une centaine d’artistes. Au programme : danses et chants traditionnels.

Les 25 et 26 novembre
À la Halle aux Grains : 1, place Dupuy. Le 25 novembre, à 15 h. Le 26 novembre, à 20 h.
Tarifs : à partir de 16 euros.

Haroun au Casino

Haroun

Haroun a fait ses premiers pas dans la Ville rose. (©Page Facebook Haroun)

En 2013, Haroun joue pour la première fois à Toulouse, dans le seul théâtre de la ville qui, à cette époque, accepte de lui ouvrir ses portes, le Théâtre de Poche. L’humoriste y jouera à plusieurs reprises, avant de tenter sa chance à Paris. Avec sa tête de premier de la classe, Haroun propose un stand-up sans vulgarité où l’humour est une arme.

Jeudi 22 novembre
Au Casino Barrière : 18, chemin de la Loge. Le 22 novembre, à 20 h 30.
Tarifs : à partir de 33,40 euros.

Un concert sous hypnose

Accompagné d’un batteur et d’un pianiste, Geoffrey Secco vous invite à un voyage initiatique en mêlant saxophone et hypnose. Ses compositions, un jazz atmosphérique inspiré des grands espaces australiens, se proposent d’être le fil conducteur de votre expérience, tandis que sa voix vous guide…

Vendredi 23 novembre
À Altigone : 1 Bis Place Jean Bellières (Saint-Orens-de-Gameville). Le 23 novembre, à 21 h.
Tarifs : 21 – 25 euros.

Atterrissage sur Mars

La Cité de l’espace vous propose de vivre en direct les dernières phases de l’atterrissage d’Insight sur Mars, en compagnie d’experts. De multiples animations sensorielles seront déployées tout au long de la soirée pour découvrir concrètement les contraintes de cet atterrissage, comme si vous étiez sur Mars !

Lundi 26 novembre
À la Cité de l’espace : avenue Jean Gonord. Le 26 novembre, à 17 h 30.
Gratuit

Illuminations, Grande Roue, marché... Les fêtes de Noël démarrent ce vendredi 23 novembre à Lille !

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Les festivités de Noël débutent à Lille ce vendredi 23 novembre 2018 : illuminations, marché ou encore grande roue, entre autres.

Les festivités de Noël débutent à Lille ce vendredi 23 novembre 2018 : illuminations, marché ou encore grande roue, entre autres. (©Archives/Lille Actu)

Il faut bien l’avouer, on a hâte que ça commence ! A Lille (Nord), les festivités de Noël démarreront véritablement toutes ce vendredi 23 novembre 2018. A commencer par les illuminations.

Depuis vendredi 17 novembre, l’ensemble des places publiques, Boulevards, Mairies de Quartiers, et rues commerçantes s’illuminent progressivement. Toutes les installations seront fonctionnelles d’ici au 23 novembre », assure-t-on du côté de la ville.

Au total, ce sont près de 1 600 décorations qui vont être installées dans les différents quartiers lillois : guirlandes, motifs en traversée de rue et sur poteaux.

Pour réaliser des économies d’énergie, la ville mène chaque année des opérations de rénovation de ses illuminations, remplace les lampes et motifs existants. Des modules de coupure spécifiques sont installés afin d’harmoniser les horaires d’allumage des illuminations. Ce dispositif évite que les décorations qui sont raccordées sur le réseau d’éclairage public soient allumées toute la nuit. Ainsi, l’ensemble des motifs lumineux sera mis en service de 17 h à 0 h 30″, précise la Ville.

Lire aussi : Lille. Une nouvelle boutique éphémère pour trouver ses cadeaux de Noël

Marché de Noël

Le traditionnel marché de Noël ouvrira également ses portes le 23 novembre 2018 pour une fermeture prévue le 30 décembre. 

Au menu : 90 chalets pour faire le plein d’idées cadeaux originales, décorations féeriques et autres gourmandises artisanales. En 2017, il avait accueilli 1,4 million de visiteurs !

Il sera ouvert tous les jours du lundi au jeudi de 11 h à 20 h, le vendredi de 11 h à 21 h, le samedi de 10 h à 21 h en novembre et de 10 h à 22 h en décembre, le dimanche de 10 h à 20 h. Fermetures exceptionnelles à 18 h dimanche 24/12 décembre et toute la journée le 25 décembre.

Lire aussi : Carte. Les marchés de Noël dans le Nord et le Pas-de-Calais

Grande roue et train de Noël

Les festivités de Noël à Lille, c’est aussi la fameuse Grande roue présente sur la Grand’Place. Avec ces 36 nacelles, elle débutera ses activités le 23 novembre, et ce jusqu’au 13 janvier.

Du haut de ses 46 mètres, elle accueillera petits et grands tous les jours de 11 h à minuit.

Jusqu’au 6 janvier 2018, chenille, petit train, carrousel et sucreries s’emparent aussi du centre-ville. « L’Idéale Chenille 1922 » s’installe sur la Place du Théâtre, le tout dans une décoration inédite mêlant le charme des années 1930 à une ambiance plus contemporaine », souffle-t-on encore du côté de la Ville.

Le train de noël, attraction dédiée au jeune public, prendra place comme les années précédentes sur le square Richebé. Sur la place de Béthune c’est le carrousel enfantin, surmonté d’un énorme sapin de Noël, qui attirera comme chaque année de nombreux cavaliers en herbe.

Enfin, un stand de sucrerie sera installé sur la place des Buisses entre les deux gares, proposant gaufres et croustillons.

De nombreuses autres animations sont également mises en place. Plus d’informations en cliquant sur ce lien.

Fédérale 3. Jacques Delmas et Larressore, c'est (déjà) fini

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Jacques Delmas est resté sur le banc de Larressore durant  8 journées

Jacques Delmas est resté sur le banc de Larressore durant 8 journées (©Camille Saspiturry)

Arrivé sur la pointe des pieds dans le club de Larressore en Fédérale 3 cet été à la demande du club, Jacques Delmas « venu donner un coup de main » préfère arrêter là sa mission après la défaite à Mouguerre lors de la 8e journée.

LIRE AUSSI : « On va aller à Bizanos voir ceux qui en ont entre les jambes » annonce le coach de l’ASB

Un courant qui ne passe pas

Jacques Delmas qui a tout connu dans le monde professionnel, à Biarritz, au Stade Français ou encore à Toulon a surpris son monde en allant sur le banc de Larressore en Fédérale 3, « je suis venu pour filer un coup de main quand on me l’a demandé en début de saison ». 

 Je n’ai pas senti d’accroche avec les joueurs, du coup j’ai préféré arrêter pour moi et pour eux »

Alors que le club est un habitué du haut de tableau, cette saison est plus compliquée avec une 10e place et seulement 3 victoires en 9 matchs. « Je ne vous cache pas que c’est compliqué de passer du monde professionnel à celui de l’amateur. Je n’ai pas senti d’accroche avec les joueurs, du coup j’ai préféré arrêter pour moi et pour eux » nous confie le Montpelliérain qui en tire les leçons.

Après la défaite à Mouguerre lors de la 8e journée, Jacques a fait part de sa décision aux dirigeants du club dans la semaine, « je ne sais pas s’il l’ont compris » conclu t-il. 

Larressore a du mal cette saison

Larressore a du mal cette saison (©Camille Saspiturry)

je le comprend et je pense que c’est mieux pour tout le monde.

Alain Harriet le président de Larressore comprend cette décision « Il ne voulait pas rentrer en conflit avec les joueurs et il a préféré arrêter, je le comprends et je pense que c’est mieux pour tout le monde. Jacques était là bénévolement, il n’avait pas de contrat donc il n’y a pas de souci avec son départ. »

Du coup Didier Darjo l’entraîneur des trois-quarts sera épaulé par les entraîneurs de la réserve Philippe Larre et Francis Pascau. « On reste comme ça jusqu’à dimanche pour le match contre Bardos et on profitera de la trêve pour trouver un nouveau coach devant » nous confirme le président d’Intahlatz.

Larressore reçoit Bardos ce dimanche à 15h30 pour le compte de la 10e journée.

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