Le climat tendu en France n’a en rien aidé le Téléthon qui, sur le plan national, est en baisse. Un phénomène qui épargne Coulommiers, cela peut paraître paradoxal mais les innovations de cette vingtième édition ont permis d’éviter le piège du désamour des dons. D’abord par l’organisation au circuit de la Ferté-Gaucher, réunir plus de 200 coureurs pour la réunion d’un peloton sympathique était une riche idée, le concert du Lions à la Sucrerie tout autant. Innover avant les dates officielles, pari gagnant, la grogne des gilets jaunes épargnant relativement la Brie.
Vendredi béni
Le circuit ne concerne pas que la Sucrerie, des commerçants du centre-ville et de la zone industrielle ont joué le jeu de la solidarité comme le centre E. Leclerc, néanmoins, pour danser, s’amuser, la salle habituelle réservée aux spectacles était bien le lieu clé. Un vendredi béni comme l’indique le coordinateur Guy Picard : « Une soirée incroyable, la plus prolifique sans doute depuis 20 ans, le couscous a eu un succès fou, la partie restauration et bar a rapporté près de 14 000 € ». Le cabaret, thème de l’ouverture du Téléthon à la Sucrerie, a eu son charme, les diverses formations contribuant à une ambiance agréable. Lors de l’animation de Corinne Rousselet le samedi, la communion entre les convives était réelle, une belle et saine atmosphère. « Une belle énergie à l’image des jeunes sapeurs pompiers, de Denise qui tenait une boutique de vêtements à tous les prix, je pense que nous allons dépasser le cap des 50 000 €, le record pourrait même être battu. Nous allons être les premiers du département, qui sait si nous n’allons pas figurer de nouveau dans le top 20 national en terme de dons comme en 2016 » a conclu Guy Picard.