C’est pour dénoncer des salaires trop bas qu’un mouvement de grève, suivi par environ 10% du personnel, a été déclenché à l’appel de la CGT, ce vendredi 14 décembre à l’usine Lactalis de Lons-le-Saunier.
« Nous répondons ainsi au mouvement national de la CGT, mais aussi pour exiger de notre direction des augmentations, car les salaires, juste au-dessus du SMIC, ne suffisent plus pour vivre », expliquaient les grévistes qui soulignaient qu’en étant juste un peu au-dessus du SMIC, ces salariés ne bénéficieront pas de la « hausse » de 100 € des revenus promise par le Président de la République via la prime pour l’emploi. « C’est pour cela que lundi, nous allons essayer de négocier le versement d’une prime ».
C’est la deuxième mobilisation de la CGT sur les salaires et, dans l’usine, le taux de gréviste est jugé satisfaisant par le syndicat. « Pendant des années, seuls les élus faisaient grève. Mais désormais, des salariés commencent à nous suivre, c’est bon signe. »
Ce matin, quelques Gilets jaunes étaient également devant la porte de l’entreprise, « mais ce n’est pas le même mouvement », précisait les syndiqués.