
Lors de la mobilisation contre la réforme des retraites à Aurillac, vendredi 24 janvier 2020.
Alors que le projet de loi sur la réforme des retraites était présenté vendredi 24 janvier 2020 en Conseil des ministres, à l’appel de l’intersyndicale c’est une nouvelle journée de mobilisation nationale contre ce projet de réforme qui a eu lieu.
À Aurillac, les premiers manifestants se sont retrouvés place Pierre Sémard à partir de 12h. Ils ont pu partager un moment -et un casse-croûte solidaire- autour de la buvette intersyndicale installée devant la gare d’Aurillac.
Environ 800 manifestants dans les rues d’Aurillac
À 14h le rassemblement s’est mué en manifestation. Environ 800 personnes ont participé au cortège pour battre le pavé depuis la gare d’Aurillac – en passant par l’avenue de la République, la place de l’Hôtel de ville – jusqu’aux grilles de la préfecture où les discours revendicatifs ont été prononcés. Le prochain rendez-vous, soit le 8e jour de mobilisation est fixé au mercredi 29 janvier 2020 à 14h, place des Droits de l’Homme à Aurillac.
« On ne pourra jamais accompagner une telle réforme, si on peut appeler ça une réforme, nous appelons ça une régression sociale.»
Un gouvernement sourd
Le secrétaire de l’UDCGT, Éric Debuire constate : «Une nouvelle fois dans la rue parce que le gouvernement reste sourd à nos propositions. Nous ne voulons pas de ce régime par points que le gouvernement veut nous imposer, il faut que tout le monde soit sur le même pied d’égalité et que tout soit partagé, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. On part sur un régime perdant, on baisse toutes les pensions, de tous les travailleurs et plus grave que cela, les plus grands perdants de cette réforme ce seront les femmes et les jeunes. Pour nous c’est inadmissible ! On ne pourra jamais accompagner une telle réforme, si on peut appeler ça une réforme ! Nous appelons ça une régression sociale.»

Lors de la mobilisation contre la réforme des retraites à Aurillac, vendredi 24 janvier 2020.
À cela, le porte-parole ajoute « qu’au début on nous avait dit que la somme totale pour les retraites représenterait 14% du PIB, ce n’est maintenant plus que 13%… Et on a pu s’apercevoir qu’il y a un âge pivot à 65 ans dans ce dossier présenté aujourd’hui.»