Les faits remontent au mercredi 12 décembre 2018. Un homme de 37 ans a tenté d’étrangler ses deux enfants de 7 et 10 ans, ainsi que sa femme, à leur domicile de Mazamet (Tarn), avant d’appeler les secours.
Il se rend dans la chambre de sa fille pour l’étrangler
Avant le lever du jour, mercredi dernier, cet homme s’est rendu dans la chambre de sa fille, âgée de 10 ans, pour l’étrangler dans son sommeil, alors que sa femme avec laquelle il s’était disputée avait quitté le domicile familial. L’enfant a perdu connaissance.
La Dépêche précise que le père, « pensant qu’elle était morte », l’a transportée sur le lit de la chambre des parents, avant d’aller dans celle de son fils de 7 ans.
Elle reprend connaissance et sauve son frère
Mais soudain, l’aînée a repris ses esprits, et fait irruption dans la chambre de son frère, alors entre les mains de son père. Et c’est sans doute elle qui a permis d’éviter le drame, précise France Bleu Occitanie, indiquant que « dans un éclair de lucidité, le père a appelé sa femme, puis les pompiers ».
À leur arrivée sur place, les secours l’ont retrouvé en train d’étrangler sa femme, arrivée entre-temps sur place. Les enfants portaient, eux, des traces de strangulation. Les pompiers l’ont maîtrisé et ont appelé les policiers qui l’ont interpellé.
Les trois victimes s’en sortent
Les trois victimes ont été hospitalisées. Elles sont évidemment fortement choquées, mais n’auraient pas de séquelles neurologiques, selon la radio régionale.
Selon les premiers éléments, l’homme aurait agi sur fond de jalousie. Il n’aurait pas supporté que sa femme de 34 ans le quitte. Avant de tenter de commettre l’irréparable, il a d’ailleurs laissé une lettre, où il évoque sa volonté de « laver son honneur », d’après le quotidien régional.
Il reconnaît les faits
Interpellé par les policiers de Mazamet, le père, un surveillant pénitentiaire sans antécédent judiciaire, d’après Le Journal d’Ici, a été déféré au parquet de Toulouse, en charge de l’affaire criminelle, qui a ouvert une information judiciaire pour « tentatives de meurtre sur conjoint et sur mineurs de moins de 15 ans par ascendant ».
Placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Seysses (Haute-Garonne), il a reconnu les faits en garde à vue et encourt la réclusion criminelle à perpétuité.