Le décès de Nicolas Chauvin continue de bouleverser la planète rugby. Premiers à être au chevet des joueurs au sol, les médecins sont aussi sous le choc. C’est le cas de Jean-Baptiste Grisoli, celui du RC Toulon.
Désemparé
« Je comprends même pas qu’on soit pas tous réunis à Paris, les médecins, les arbitres, les instances pour dire là, ça suffit » s’exclame le médecin varois sur RMC. Jean-Baptiste Grisoli enchaîne alors avec une phrase lourde de sens. « Qu’est-ce que je fais le weekend prochain, s’il y a encore un plaquage haut, on fait quoi ? On va tous prier en disant pourvu qu’il ne fasse pas comme le petit ? »
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S’il se sent désemparé, il reconnaît que dans le « haut niveau, on est mieux préservés, mieux préparés, il y a moins de risques ». Mais Jean-Baptiste Grisoli est un papa avant d’être un médecin. « Mon gamin de 18 ans joue en première en fédérale 3. J’en ai un petit qui a 9 ans et qui joue en école de rugby. Je m’inquiète plus le dimanche quand je vais les voir eux » conclut-il. Glaçant.