A Guingamp (Côtes-d’Armor), des commerces vides pourraient changer d’aspect. Des trompe-l’oeil doivent être installés sur 19 vitrines inoccupées.
Ah, les vitrines vides. A Guingamp, on en compte un petit paquet, principalement dans la rue Saint-Yves et dans la rue des Ponts-Saint-Michel. Citons, pêle-mêle, l’ancienne bijouterie, le tabac, le magasin de laine, la galerie… Chacune a son histoire : un déménagement, un cessation d’activité.
« Peut-être avant la fin de l’année »
Dans tous les cas, aujourd’hui, on constate un grand nombre de vitrines vides qui ne glorifient pas le paysage local et qui n’invitent pas de façon idéale les porteurs de projet. Face aux difficultés rencontrées pour remplir de nouveau ces cellules commerciales, les élus locaux ont trouvé une parade. Ils comptent faire installer de fausses vitrines, des trompe-l’oeil. C’est le principe de la vitrophanie commerciale. A la place d’une enseigne vacante, un adhésif sera posé. Celui-ci donnera l’illusion que les lieux sont occupés. Par un restaurant, une boulangerie, une épicerie, un magasin de vêtements…
La validation défintive de ce projet doit avoir lieu au cours d’une réunion, programmée le vendredi 18 novembre.
Coût de l’opération : 23 000 euros
En septembre, un marché public, visant à « l’élaboration, la réalisation et la pose de vitrophanies commerciales » avait été publié par Guingamp Communauté, dans le cadre de la convention de revitalisation et de développement du territoire. Jeudi 3 novembre, le conseil communautaire a annoncé que la société Cibles & Stratégies, basée à Saint-Brieuc, avait retenu leur attention
Pour un montant de 23 893,17 euros (HT), cette entreprise va donc offrir un lifting à certaines rues ; ce qu’elle a déjà fait ailleurs en Bretagne, près de Pontivy, par exemple.
C’est donc une petite métamorphose qui s’amorce pour Guingamp. L’objectif d’après le maire, Philippe Le Goff, est double : « Cela amènera une aspect visuel qualitatif. Ensuite, cela permettra à un porteur de projet de se projeter plus facilement. »
19 vitrines ciblées
Un recensement a été effectué. Le bilan fait état de 19 vitrines à revaloriser. Leur point commun : toutes sont vacantes « depuis longtemps ».
Elles seront donc changées sur la première tranche du marché, qui va jusqu’en 2018. Une petite dizaine le sera dès 2017. Peut-être même qu’avant la fin de l’année, nous en aurons mis
Une nouvelle réunion doit avoir lieu, la semaine prochaine, à ce sujet avec le cabinet d’études. « Ces opérations se font en accord avec les propriétaires des locaux », précise le maire.
Où ces fausses vitrines seront-elles installées ? Dans les rues Saint-Yves et des Ponts-Saint-Michel, là où la situation est la plus compliquée. « C’est une réalité commerciale de la ville, constate le premier magistrat. Nous avons une colonne vertébrale très confortée, avec la rue Notre-Dame et la place du Centre, et des rues en fragilité, mais qui fonctionnent correctement. »