Grâces et Coadout seront les premières communes à disposer d’internet très haut débit. Par l’intermédiaire de la fibre optique. Certains foyers pourront même se brancher avant Noël. Suivront les communes de Plouisy, Moustéru et Bourbriac. Une petite révolution.
La fibre optique c’est la grande vitesse. Elle est vingt à trente fois plus rapide que l’ADSL, accès internet le plus répandu dans le secteur. Certains foyers des communes de Grâces et de Coadout pourront y être raccordés dans les semaines à venir. Grâce aux travaux de déploiement de la fibre optique.
La première tranche est déjà bien engagée et se terminera début 2017.
Les autres tranches seront réalisées dans la foulée, sur les communes de Plouisy, Moustéru et Bourbriac. A terme, 2 000 foyers, entreprises et collectivités sont concernées.
La fibre optique est un vaste chantier, elle est indispensable aux particuliers et aux industriels. Elle doit permettre de développer le territoire, apprécie Rémy Guillou, vice-président de Guingamp communauté et maire de Plouisy.
Un enjeu de taille pour la collectivité qui participe financièrement à ce projet à hauteur de 755 165 €. La communauté de communes de Bourbriac finance, elle, pour 170 435 € (le tiers étant pris en charge par les communes de Moustéru et Bourbriac).
Si l’installation de la fibre optique est à la charge des collectivités, les frais de raccordement au réseau seront à la charge des utilisateurs.
Le raccordement coûte 150 euros
Comment peut-on savoir si on est raccordable au nouveau réseau ? Un site a été créé par THD Bretagne qui assure la commercialisation du réseau auprès des fournisseurs d’accès internet (www.thdbretagne.bzh). Il permet également de connaître en temps réel l’avancée des travaux.
Si vous êtes éligible, il convient alors de prendre contact avec un fournisseur d’accès. A noter que le coût moyen d’un raccordement à la fibre optique est de l’ordre de 150 €.
Le déploiement de la fibre optique sur la Bretagne a débuté en 2014. D’ici 2030, tous les foyers devraient y être raccordés. Les travaux sont cofinancés par L’Union Européenne, l’Etat, la Région Bretagne, les départements et les collectivités locales.