Mardi 15 janvier 2019, ils sont arrivés de très bonne heure pour certains aux environs de Grand-Bourgtheroulde.
Tous les accès au bourg étant verrouillés par un imposant service d’ordre, les manifestants se sont repliés en divers points à la périphérie du bourg.
A l’exception de quelques rares gilets jaunes présents en centre-ville, les autres ont investi les ronds-points.
Dont un situé à proximité d’une moyenne surface qui a rapidement baissé le rideau.
Une singulière apparition
Dans cette foule calme et bigarrée, la présence d’un prêtre en soutane n’est pas passée inaperçue.
L’abbé Michel, le très controversé curé intégriste de la paroisse du Planquay était présent.
Ceint d’un gilet jaune il a passé sa journée parmi les manifestants.
En fin matinée les manifestants ont allumé un foyer.
Plus pour se réchauffer que par bravades vis-à-vis des forces de l’ordre.
Les esprits ne s’étaient pas encore échauffés sur ce rond-point où convergeaient de plus en plus de manifestants.
Et ce contrairement au centre-ville, où des heurts assez violents opposaient alors quelques gilets jaunes infiltrés aux gendarmes mobiles déployés aux abords de la mairie.
En revanche peu de temps après l’arrivée supposée d’Emmanuel Macron à Grand-Bourgtheroulde, des petits groupes manifestants ont commencé à bouger.
Un jeu du chat et de la souris s’est instauré entre forces de l’ordre et quelques manifestants.
Pour certains très vindicatifs.
La tension est montée d’un cran.
Les gendarmes mobiles ont fait usage de gaz lacrymogène.
Rapidement la tension est retombée.
Manifestants et gendarmes ont repris leurs positions initiales.
Sans parler de dialogue, les uns et les autres ont échangé dans le calme.
La nuit est tombée peu à peu sur Grand-Bourgtheroulde mettant un terme, sans plus de violences, à la manifestation.
A noter toutefois deux interpellations suite aux échauffourées dans le centre-ville.