Une rencontre au pas de course. En une heure, plusieurs visites de classes et quelques minutes avec des enseignants, le recteur de l’académie de Nantes, William Marois, a échangé avec les élèves et la communauté éducative du lycée Aimé-Césaire de Clisson sur la réforme du lycée prévue à la rentrée 2019 et du nouveau bac 2021.
Le recteur de l’académie de Nantes, William Marois, a tenu à prendre le pouls auprès des élèves. Notamment auprès des secondes.
Pour eux, le grand changement, c’est la fin des filières pour le bac général. A leur place, ils doivent choisir pour leur passage en 1re trois enseignements de spécialité. Seulement deux seront gardés en terminale.
Un sondage réalisé auprès des secondes
Au lycée public de Clisson, l’accompagnement a démarré en décembre dernier. Une information générale a eu lieu avant les fêtes. Et comme l’explique, Virginie Gentils, adjointe du proviseur.
Un sondage a été organisé pour connaître les intentions des élèves ».
La semaine prochaine, trois soirées sont organisées à destination des parents d’élèves. A la rentrée, à l’instar de tous les lycées, les secondes ont aussi reçu un accompagnement personnalisé avec test numérique de positionnement. Et une aide à l’orientation (54 heures).
Dans les grandes lignes, le lycée nouvelle formule « propose de mieux accompagner l’élève ». L’esprit de la réforme repose sur l’offre de choix.
En choisissant, les élèves seront plus motivés, plus intéressés et réussiront mieux ».
Pour les élèves qui feront leur rentrée en seconde en 2019, les Sciences numériques et les Sciences économiques et sociales deviennent obligatoires pour tous. Des options facultatives seront proposées en enseignement général et technologique.
Examen : ce qui change
Le grand changement porte aussi sur l’examen. Le contrôle continu sur la 1re et la terminale comptera 40 %, « dont 10 % pour les notes et 30 % sur des épreuves communes ».
Les épreuves finales dont les deux épreuves écrites sur les spécialités, une épreuve écrite de philosophie et un grand oral de 20 minutes pèseront 60 % de l’examen.
La nouvelle formule se traduit aussi par de nouveaux programmes. La réforme risque d’être lourde à avaler pour les enseignants, inquiets de la charge de travail. Et en attente des nouvelles disciplines.
Il reste six mois. Le délai est un peu court ».