Le club de Viry-Châtillon n’évolue qu’en Régional 1, où il est cinquième de sa poule avec cinq victoires, trois nuls et trois défaites. Viry n’est toutefois pas vraiment un club de R1 comme les autres. La saison dernière, il évoluait encore en National 2. Une relégation sportive suivie d’une relégation administrative l’ont conduit au niveau régional. Fabien Mercadal est lucide :
Viry a toujours été un club de D3, CFA. J’avais joué contre eux avec Évry en Coupe, on les avait d’ailleurs éliminés (sourire). C’est une équipe qui a une histoire et qui a gardé des joueurs de N2. C’est une fausse équipe de R1.
LIRE AUSSI : Caen a fait le job contre le Red Star
C’est aussi une équipe qui reste sur un exploit. Le Petit Poucet de la Coupe de France a sorti Angers en 32ème de finale de l’épreuve (1-0). Exceptionnel. « Très honnêtement, le terrain a gêné Angers. Mais cette équipe de Viry aussi. Ils n’ont concédé que cinq ou six corners, Angers n’a pas dominé tant que ça. Viry a des joueurs très athlétiques, tactiquement en place, qui défendent leur bout de gras comme des fous. On s’attend à ça. » Fabien Mercadal n’y va pas par quatre chemins :
Après l’élimination d’Angers, si on est surpris, on est les idiots du coin.
« Il faut s’habituer à gagner »
Pour ne pas être la risée du village, Caen « connaît les ingrédients à mettre ». Cela passe par beaucoup de sérieux et de rigueur. Hors de question de tomber dans le piège quand on est soi-même en difficulté en championnat.
Il faut s’habituer à gagner, même un match d’entraînement. La victoire amène la victoire. Il faut que ce soit culturel.
La meilleure manière de préparer le déplacement à Montpellier passe par une victoire autoritaire, même sur un terrain qui s’annonce délicat malgré tout l’entretien qui lui a été accordé. « C’est une semaine capitale pour nous, assure Fabien Mercadal. On a une qualif’ à aller chercher et quelque chose à ramener de Montpellier. On va rester sur le même état d’esprit. On va là-bas avec beaucoup d’envie. »