Même si un sursis de 15 jours a été accordé, le 15 janvier, à la Covia (Coopérative viande de la région Atlantique), pour examiner le sérieux de l’offre de rachat déposé in extremis (Le Courrier vendéen du 17 janvier), la liquidation judiciaire a quand même été prononcée.
Un nouveau chapitre s’ouvre donc pour les éleveurs.
À savoir, celui des nombreuses démarches à accomplir, pour pouvoir récupérer leurs créances.
Un enjeu financier de taille.
Des créances de près d’1 M€
Lors d’une réunion organisée à La Garnache, le montant de l’ardoise laissée par la Covia a été estimée par Christophe Forré, responsable FDSEA de Vendée, à :
Près d’1 million d’euros.
En fin de réunion, le collectif, regroupant notamment le Gab 85 (Groupement des agriculteurs biologiques), la Coordination Rurale, la Confédération paysanne, et « Quand l’abattoir vient à la ferme », est intervenu.
Il faut aussi commencer à réfléchir à l’après. Depuis l’été dernier, notre collectif travaille pour maintenir un outil d’abattage de proximité. Du coup, est-ce que des éleveurs qui n’ont pas beaucoup de créances, sont susceptibles de partir sur un nouveau projet ?
Une réunion de travail le 25 janvier
Pour échanger sur ce sujet, une réunion de travail du collectif est prévue le vendredi 25 janvier, à 19h30, salle du camping municipal du Perrier.
Tous les éleveurs, syndiqués ou non, y sont invités.