Le 1er janvier 2018, 11 vaccins devenaient obligatoires pour les nourrissons. Un an après la mise en place de cette disposition par la ministre de la Santé, l’heure est au bilan.
Une étude, relayée par Pourquoi docteur, rapporte que cette obligatoire a engendré une importante augmentation de la vaccination « pour les maladies qui n’atteignaient pas les objectifs de santé publique ». Ainsi, le nombre d’enfants vaccinés contre l’hépatite B a augmenté de 8 %. Et le nombre de ceux maintenant protégés contre le méningocoque C a bondi de 31 %.
Aujourd’hui, les vaccins suivants sont obligatoires et intégralement remboursés par la Sécurité sociale : diphtérie, tétanos, poliomyélite, Haemophilus influenzae B, coqueluche, hépatite B, rougeole, oreillons, rubéole, méningocoque C et pneumocoque. Cette vaccination concerne les enfants nés à partir du 1er janvier 2018.
Des mères rassurées
En plus de la progression de la vaccination, la confiance des Français semble revenir. En effet, les mères étaient, en 2018, davantage favorables à la vaccination obligatoire et mieux informées qu’en 2017 comme l’explique l’enquête Vaccinoscopie, parue fin 2018, dans la revue Médecine et maladies infectieuses.
Autre preuve que cette extension de la vaccination porte ses fruits… Si elle progresse chez les nouveau-nés, la vaccination grimpe également chez les enfants qui ne sont pas concernés par l’obligation. A propos des autres vaccins, une progression est également à constater. Une enquête de Santé Publique France met en avant une hausse de 6,2 % de la vaccination contre le papillomavirus (HPV) chez les jeunes filles âgées de 11 à 14 ans.
APEI-Actualités. Johanna Amselem