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La Quinzaine du film allemand se poursuit à Lons

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L'Illusion verte sera projetée vendredi 1er février à 20 h.

L’Illusion verte sera projetée vendredi 1er février à 20 h. (©Un film E&A film)

La première semaine de la Quinzaine du film allemand s’est achevée au 4C à Lons, mardi 29 janvier.

« Une belle première semaine en affluence, presque 500 personnes en grand public et pas loin de 450 scolaires (collèges et lycées) annoncés sur les deux semaines « , se réjouit Vincent Muller, de l’ADEAF (Association pour le développement de l’enseignement de l’allemand en France), co-organisateur, avec le cinéma des Cordeliers, de ce festival qui fête ses dix ans d’existence.

Styx, mardi 29 janvier, a été projeté en avant-première. Quatre-vingt-dix personnes ont assisté à la projection de ce « film fort qui fait réfléchir sur les migrants en mer et notre incapacité à traiter le problème ». Susanne Wolf est la grande artiste de cette production. « Le public a été très intéressé par le sujet, la manière de l’aborder et secoué par le film qui ne laisse pas indifférent ».

Pascal Binétruy, critique de cinéma de la revue Positif, était présent au débat qui a suivi la première séance du film Transit. « Du monde à cette occasion et une richesse d’échanges ».

Cent cinquante personnes sont déjà venues voir le film La Révolution silencieuse, « film historique d’un grand réalisateur, Lars Kraume, tiré de faits réels et de l’histoire de lycéens en 1956 en Allemagne de l’Est qui font une minute de silence en soutien aux révoltes hongroises contre les Soviétiques, cette minute va avoir des conséquences inattendues… » Un film « à suspense et rebondissements avec un grand pouvoir émotionnel et de très bons acteurs, sur la pression du régime, la vie en RDA et le poids du passé ».

La Révolution silencieuse sera de nouveau projetée samedi 2 février à 18 h et mardi 5 à 20 h 30.

Le coups de cœurs de Vincent Muller vont au « magnifique et sensuel The Cakemaker qui a reçu beaucoup de prix en Europe pour cette belle double histoire d’amour entre Berlin et Jérusalem avec le poids des traditions religieuses » (projections jeudi 31 janvier à 20 h 30, vendredi 1er février à 17 h 30 et dimanche 3 à 15 h) et pour « la belle romance en supermarché, Une valse dans les allées, avec deux grands acteurs du moment en Allemagne, « drame » social et vrai » (projections dimanche 3 février à 17 h 30 et mardi 5 à 20 h 30).

A venir, en avant-première et en séance unique, vendredi 1er février à 20 h, L’Illusion verte, sur le « greenwashing » (ou « écoblanchiment »).  « Werner Boote et Kathrin Hartmann enquêtent en parcourant le monde pour distinguer le vrai du faux. »

Les représentants de deux associations, Jura nature environnement et Attac 39 animeront un débat en fin de soirée sur le thème environnemental Les grandes marques nous abusent-elles avec leurs labels « écoresponsables, respect de l’environnement, bon pour la santé » ou la couleur verte sur les produits.

Le domaine de la science-fiction fait également partie de la programmation. Dans In my room, il est question de la fin de l’humanité. « Un homme à qui rien ne réussit se réveille un matin, seul survivant apparemment de notre monde… Pourquoi ? Comment ? Que va t-il faire ? Cette disparition de l’humanité ne serait-elle pas une seconde chance pour lui et comment s’en sortir seul ? ». A voir samedi 2 et dimanche 3 février à 20 h 30.


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