Face à Nantes (Loire-Atlantique), l’exploit n’aura pas eu lieu. Sannois-Saint-Gratien n’a malheureusement pas connu la même réussite qu’en 32 face à Montpellier (Hérault). (©Jo.C.)
« Hamidou (Ba), Hamidou, tu peux nous choper un maillot de Nantes ? »
Samedi 2 février, à la fin du 16e de final de Coupe de France de (1-0) face à Nantes (Loire-Atlantique)), une poignée de supportrices harangue les joueurs de l’Entente Sannois-Saint-Gratien (Essg) à la sortie des vestiaires en quête d’un souvenir de la rencontre.
Le formidable parcours 2019 des Blanc et Bleu en Coupe de France est bel et bien terminé. Dans un match très défensif, sorte de duel à distance entre Hamidou Ba côté Entente et Nicolas Pallois coté nantais, ce sont, en effet, les Canaris qui sont sortis vainqueurs. L’unique but de la rencontre a été inscrit par le Malien Kalifa Coulibaly à la 72e minute sur un corner tiré par Valentin Rongier, dont l’entrée sur le terrain, une dizaine de minutes plus tôt, a donné l’élan nécessaire à la l’équipe classée 15e de Ligue 1. L’Essg a tout donné pour égaliser, à l’image du dernier tir de Mathieu Géran qui a frôlé la lucarne du gardien Maxime Dupé. Hélas, en vain.
« Nous avons eu les meilleures occasions »
Dans un stade Michel-Hidalgo plein à craquer avec ses 5 500 spectateurs, dont 400 supporters nantais, les Valdoisiens quittent donc la compétition « sur une belle prestation », estime Mathieu Géran, le milieu de terrain de l’Entente.
« Nous sommes rentrés dans le match en étant trop timides, voire timorés. Mais à la mi-temps, nous nous sommes mis quelques claques dans la figure et nous sommes retournés sur le terrain beaucoup plus offensifs en deuxième période. Nous avons fait jeu égal avec eux, nous avons eu les meilleures occasions », ajoute le buteur face à Montpellier (Hérault) en 32es de final.
De son côté l’entraîneur Vincent Bordot se sent « un peu frustré car les Nantais marquent sur leur seule occasion, sur coup de pied arrêté, alors qu’on les mettait sous pression au milieu de terrain ». Conscient de manquer « de véritables attaquants » dans son effectif, le coach de l’Essg regrette de ne « pas avoir réussi à finir les actions dans les 20 derniers mètres avec uniquement des milieux offensifs ». Vincent Bordot considère, par ailleurs que « cette élimination est aussi un mal pour un bien par rapport au calendrier très chargé qui nous attend en Championnat de National ».
« Nous étions loins… d’être ridicules »
Vahid Halilhodzic, l’entraîneur de Nantes, s’est dit, quant à lui, « satisfait du match correct » de son équipe « face à une formation de l’Entente qui a largement démontré ses qualités au tour précédent face à Montpellier. »
Le coach bosniaque a ajouté : « Un but, ça suffit : c’est bien. »
« On a vécu une belle aventure et nous étions loin d’être ridicules dans ce match… Malheureusement, le cœur et l’énergie ne sont pas toujours suffisants face au réalisme du sport professionnel », conclut Patrick Gangloff, le président de l’Essg.
Affluence record au stade Hidalgo
Le staff du club valdoisien voulait voir ses joueurs évoluer à guichets fermés : il a été servi. L’affluence était telle, qu’une bonne partie des spectateurs a manqué le début de la rencontre en raison des contrôles et fouilles de sécurité, à l’entrée principale, qui ralentissaient l’entrée du public.
Joseph CANU
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