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Papeterie Arjowiggins à Bessé-sur-Braye : deux offres de reprise sur la table

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Deux offres ont été faites pour la reprise des sites Arjowiggins en Sarthe, en redressement judiciaire depuis le 8 janvier.

Deux offres ont été faites pour la reprise des sites Arjowiggins en Sarthe, en redressement judiciaire depuis le 8 janvier. (©Le Petit Courrier – L’Echo de la Vallée du Loir)

En fin de journée lundi 4 février, le ministère de l’Economie annonçait que des repreneurs potentiels s’étaient manifestés pour les sites de la papeterie Arjowiggins.

Placées en redressement judiciaire le 8 janvier dernier, les filiales Arjowiggins Graphic et Arjowiggins Creative Papers sont situées, en Sarthe, à Bessé-sur-Braye (568 salariés), Saint-Mars-la-Brière (262 salariés) mais aussi dans le département de l’Aisne, à Château-Thierry (74 salariés)

Deux offres présentées

Ce mardi 5 février 2019, les représentants du personnel ont présenté les deux offres aux salariés de Bessé-sur-Braye.

La première émane d’un groupe basé en Angleterre, tenu par des Suédois et des Finlandais. Cette offre conserverait

400 emplois à Bessé-sur-Braye, 74 à Château-Thierry sur le site de Greenfield et 210 sur le site du Bourray à Saint-Mars-la-Brière, détaille Alain Menu, représentant CGT du site de Bessé.

L’autre offre est portée par la directrice générale d’Arjowiggins Graphic, Agnès Roger. « Elle est accompagnée par plusieurs cadres de l’entreprise et un investisseur que nous ne connaissons pas. »

Sur cette deuxième proposition,

310 postes seraient conservés à Bessé-sur-Braye, siège de l’entreprise situé à Paris compris (50 salariés) et 74 à Château-Thierry »

Dans les deux cas, il semble que le financement ne soit pas bouclé.

Prochaine date-clé : le 27 février

De son côté, le représentant syndical ne le cache pas :

La bonne nouvelle, c’est qu’il y a des propositions. Maintenant, est-ce que ça tient la route ? Les administrateurs judiciaires vont faire leur boulot, et voir si cela peut être viable. Il n’y a rien de gagné. On a l’expérience avec l’usine de Crèvecoeur (ndlr. située à Jouy-sur-Morin et rachetée en avril 2018) où le repreneur n’a finalement pas investi un centime.

LIRE AUSSI : Jouy-sur-Morin : les salariés de l’usine Arjowiggins poursuivent le mouvement

Le calendrier est désormais le suivant : les offres doivent être peaufinées d’ici le 22 février, annonce la députée Pascale Fontenel-Personne.

C’est à cette date que tout doit être donné aux mandataires pour qu’ensuite, ceux-ci puissent fournir les dossiers complets au tribunal de commerce de Nanterre. Les administrateurs judiciaires vont devoir mener un travail pour améliorer les offres, et ça passe par une négociation avec l’ensemble des acteurs.

« Il y aura de la casse »

Mais une chose est sûre, selon Alain Menu :

Dans tous les cas, il y aura de la casse, niveau emploi. Il ne faut pas se mentir même si on en n’est pas encore là.

Le tribunal prendra sa décision le 27 février pour le site de Bessé-sur-Braye, et le 6 mars pour Saint-Mars-la-Brière et Château-Thierry.

LIRE AUSSI : Les salariés d’Arjowiggins ne baissent pas les bras


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