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Seine-et-Marne. Laurent Wauquiez tâte le pouls des entreprises locales

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Laurent Wauquiez est allé à la rencontre des salariés de Wiame VRD, à Sept-Sorts.

Laurent Wauquiez est allé à la rencontre des salariés de Wiame VRD, à Sept-Sorts.

La Seine-et-Marne, son savoir-faire, ses PME qui réussissent : la visite de Laurent Wauquiez, président du parti Les Républicains, mercredi dernier, était placée sous le signe de l’économie. Le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes a entamé un tour de France la semaine dernière pour aller à la rencontre des habitants et des collectivités. Laurent Wauquiez s’est ainsi rendu à Sept-Sorts pour rencontrer la direction et les salariés de Wiame VRD. L’entreprise familiale, dont le savoir-faire dans les infrastructures routières est sollicité à l’échelle nationale, a trouvé écho au discours politique de Laurent Wauquiez, qui en a profité pour dire son attachement aux PME (petites et moyennes entreprises) : « La France devrait miser beaucoup plus sur les entreprises familiales. Je trouve que dans l’approche du Président de la République, il n’y a pas suffisamment cette considération pour l’économie de terrain, enracinée sur notre territoire », confiait ainsi le dirigeant LR.

Une visite de nuit

Le soir, il s’est également rendu au sein des Moulins Bourgeois, dans le village de Verdelot. Le créneau horaire n’était pas le fait du hasard : « Les visites de nuit ne sont jamais faites, arguait-il. Il y a un Français sur 4 qui travaille de nuit et les politiques ne viennent jamais les voir. Comment voulez vous comprendre la vie au travail des gens, si l’on ne va pas les voir dans leur travail et leur horaire ? ». Laurent Wauquiez a pu, à Sept-Sorts comme à Verdelot, rappeler son attachement aux entreprises familiales : « C’est une de nos grosses préoccupations chez Les Républicains. Il y a d’une part la question des normes, toujours plus complexes. Les plus gros groupes peuvent suivre mais moins les entreprises familiales. D’autre part, le système fiscal est inapte, où l’on sous taxe les grands groupes et où l’on surtaxe les entreprises familales, les PME qui créeent des emplois. On veut revoir ces sujets. Nous souhaitons aussi favoriser la participation, l’intéressement. Enfin, il y a pour ces entreprises comme pour les Français de manière générale, la question des successsions. Il faut quand l’on a travaillé toute sa vie pouvoir transmettre ses biens sans être taxé. On constate qu’on perd ces entreprises familiales au moment de la transmission. On pense qu’il vaut mieux garder une entreprise familiale plutot que de la vendre à un fond de pension américain ou chinois ».

Des salariés d’Arjowiggins reçus

A Faremoutiers, Laurent Wauquiez a rencontré notamment les élus locaux, mais pas seulement. Avec le député Christian Jacob et la sénatrice Anne Chain-Larché, il a notamment reçu une délégation de salariés de la société Arjowiggins, de Jouy-sur-Morin, actuellement en liquidation judiciaire (lire aussi en page 14). « Il y a une responsabilité énorme du fonds d’investissement (Blue Motion Technologie, qui a racheté Arjowiggins Security au groupe Sequana au printemps dernier, NDLR), souligne le député de Seine-et-Marne, Christian Jacob. Ce fonds est un fond voyou choisi par le ministère des Finances. Soit il y a eu un probleme d’évalation de la part du ministère qui n’a pas choisi le bon repreneur, soit ce fond n’a pas tenu ses engagements et l’Etat doit se retourner contre lui. Mais on ne peut laisser cette situation telle qu’elle est, avec 240 salariés dans l’impasse, dans un secteur particulièrement difficile, celui de La Ferté-Gaucher. On ne peut imaginer une entreprise étrangère produire les papiers sécurisés faits par Arjowiggins ».

« Valoriser ceux qui travaillent »

Le président des Républicains tenait à Faremoutiers une réunion publique auprès des sympathisants du parti. 400 personnes étaient présentes à la salle socioculturelle de la commune. L’occasion d’aborder la crise sociale et le Grand débat national qui en a découlé : « Pas besoin de poser 33 questions aux Français. Leur problème, c’est que l’on ne valorise pas ceux qui travaillent. On sera attentif à ce que l’on ne sorte pas du Grand débat sans que l’on ait véritablement compris les problemes des Français. Si à l’arrivée, on nous sort un référendum pour nous dire ‘ça va on a compris les Français, votre principal c’est de changer le probleme électoral’, on aura vrament pris les Français pour des imbéciles ». Et de conclure : « Le problème des Français, c’est qu’ils disent ‘On travaille, on aime ce qu’on fait, on s’implique, nous ce qu’on veut c’est qu’il nous en reste à la fin du mois pour nourrir notre famille’. C’est l’enjeu essentiel de notre pays aujourd’hui ».


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