Le contrôle technique d’une voiture doit être effectué avant la 4e année de mise en circulation du véhicule, puis tous les 2 ans auprès d’un centre agréé. Son prix moyen oscille entre 70 et 85 € en fonction du modèle.
En mai 2018, les points de contrôle ont été multipliés, et en janvier 2019 c’est sur l’opacité des fumées et l’émission de particules fines – très présentes sur les moteurs récents – que les tests vont être renforcés.
Homologation
En juillet 2019, votre automobile ne devra pas émettre plus de fumée que ce qu’elle émettait quand vous l’avez achetée neuve. Une mesure qui concerne les véhicules aux normes Euro 4 et suivantes, mises en circulations après 2006.
Pour les plus anciens modèles, le test restera le même qu’avant, le seuil de d’émission polluante étant différent car ces véhicules ne possèdent de valeur d’homologation définie lors de leur mise en circulation.
« Les seuils de détection mis en place au niveau européen ne tiennent pas compte de la réalité. Lors d’un contrôle, on vérifie le taux d’émission – oxyde d’azote, monoxyde de carbone, particules – sur un véhicule au point mort et on donne un grand coup d’accélérateur, ce que fait rarement un véhicule diesel sur des conditions de route » indique Franck Fontanié, gérant du centre Sécuritest à Varennes-sur-Seine.
Les Seine-et-Marnais : champions de l’entretien auto
Le seuil de détection des émissions polluante varie en fonction de l’année de mise en circulation du véhicule.
Les véhicules les plus polluants sont donc dans le viseur de ces nouvelles normes européennes toujours plus restrictives, qui cherchent à enlever du parc automobile les véhicules diesel vieillissants, encourage les nettoyages réguliers de moteur, des filtres à particules ou de la vanne EGR installée sur les nouveaux moteurs diesel et qui permet d’éliminer des particules de gaz toxique produites par un moteur.
« Ici c’est un territoire rural et les gens prennent soin de leur voiture, car ils l’utilisent tous les jours. Je travaillais avant dans le 94 où si une voiture arrivait à 200 000 kilomètres, c’était un exploit. Ici, on arrive à 300 000 kilomètres sans problème avec un bon entretien. Et de vieux véhicules bien entretenus ne polluent pas plus que les récents » indique le gérant.
Pour Franck Fontanié, pour éviter les factures douloureuses lors des contrôles techniques, rien ne vaut un bon entretien : révision une fois par an, vidanges régulières et à ce jeu les Seine-et-Marnais, surtout dans le sud, sont champions.
Ce qui n’est pas mesuré en revanche, c’est le taux d’opacité et de particules toxiques qu’un employé d’un centre de contrôle technique va inhaler chaque jour…