Triste scène vécue le mercredi 20 février 2019, dans l’heure de midi, par des éleveurs de Brix : trois agneaux et deux agnelles, âgés de quelques mois, gisaient morts dans un champ.
Leur propriétaire, Loris Vallée, témoigne :
Les brebis étaient dans un champ de Nicolas Avenel. C’est son gamin, qui est en vacances, qui s’en est aperçu et a prévenu son père. Lui m’a appelé au boulot. Ça a dû se faire vers 12 h 30 ou 13 heures.
Des bêtes de sélection
Loris Vallée s’est donc dépêché d’arriver sur place :
Les fils étaient en vrac, les brebis blotties dans un coin. Elles n’osaient plus bouger…
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Etant un éleveur-sélectionneur, ces animaux ont plus de valeur que des moutons de base :
Ce sont trois mâles et deux femelles issues de mères à bélier. J’ai mal au bide (sic).
« J’étais fou de rage »
Et Loris Vallée de poursuivre :
Quand on était encore dans le champ, le chien est revenu. C’est un bas-rouge. J’étais fou de rage. Je suis monté dans la voiture pour le suivre, mais en arrivant sur la route, il y avait de la circulation. On a essayé de retrouver sa trace, mais on n’a pas réussi.
Un chien souvent en divagation ?
Celui qui, par ailleurs, est maire-adjoint de Brix enchaîne :
D’après les témoignages de riverains, le chien serait tous les jours sur la route et serait menaçant envers les gens qui se promènent par là. Les gens s’en plaignent d’ailleurs. Apparemment, ce seraient des personnes en déplacement toute la semaine qui laisseraient le chien divaguer.
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La gendarmerie prévenue
Bien sûr, pour l’instant, Loris Vallée ne peut être sûr à 100 % que ce chien soit le coupable, mais plusieurs éléments plaident en sa défaveur. La gendarmerie a, en tout cas, été prévenue et a commencé ses investigations.
D’autres cas d’attaques similaires ont eu lieu à Brix (en décembre 2017 par un chien de race berger allemand, qui avait récidivé deux mois et demi plus tard) ou encore sur le secteur de La Glacerie (entre 2013 et 2018).
Et lorsque les propriétaires ont été identifiés, ils ont été condamnés.