Pont-Losquet. Vie quotidienne, démocratie, finances publiques, environnement… autant de thèmes qu’ils soumettent aux citoyens. « Soucieux de ne pas voir nos revendications confisquées et de s’assurer que c’est bien la parole des citoyens qui sera publiquement rapportée », les gilets jaunes du Trégor organisent, dans le cadre du grand débat, une réunion publique samedi 23 février à Tréguier.
De ce débat, ils attendent d’abord une parole libérée des citoyens. « Il faut que les gens s’expriment. Qu’ils disent quel avenir nous pouvons construire ensemble. » C’est le sens du questionnaire qu’ils ont distribué et et de la rencontre programmée le 23 février.
On avancera que si on dialogue, sûrement pas en s’insultant ou en se battant.
Dialoguer
Certains d’entre eux sont présents lors des rassemblements parisiens ou en région et ils n’acceptent pas que leur combat soit confisqué par des images de violence « qui ne reflètent pas ce que nous sommes ». Depuis le 17 novembre, à Pont-Losquet, ils dialoguent, argumentent et n’ont pas l’intention de baisser les bras.
Réunion publique à la salle des fêtes de Tréguier, samedi 23 février à 18 h.