Les élèves de seconde en bac professionnel boulangerie-pâtisserie, au lycée du Paraclet à Quimper (Finistère), ont mis la main à la pâte.
Comme pour chaque cours de pratique. Mais mercredi 27 février 2019, ils ont cuit 350 brioches !
Mickaël Perchec, leur professeur, indique :
Pour les réaliser, il a fallu 11 kg de sucre, 24 litres de lait, 26 kg de beurre, 75 kg de farine ! Dans ce projet, deux entreprises du territoire, la laiterie Le Gall à Quimper et la minoterie Le Dérout à Trégunc, nous ont offert leurs produits.
Un millier d’euros pour l’association La balade de Titouan
Au-delà de l’aspect pédagogique, la confection de ces brioches a pour objectif de soutenir l’association La balade de Titouan.
Bonjour à tous et bienvenue sur la page dédiée à l’association « La Balade de Titouan ».Titouan est un petit garçon de…
Publiée par La Balade de Titouan sur Mercredi 21 novembre 2018
Le petit Titouan, âgé de deux ans, est atteint du syndrome de West. Mercredi 27 février 2019, ses grands-parents Jean-Yves et Geneviève Le Teuff étaient au lycée du Paraclet à Quimper pour réceptionner les brioches. Ils expliquent :
Le syndrome de West est une maladie rare de l’épilepsie qui apparaît lorsque l’enfant a entre 3 et 9 mois. Chez Titouan, la maladie a été diagnostiquée quand il avait 4 ou 5 mois. Elle se traduit notamment par des retards neurologiques.
La vente des brioches a été assurée par Margot Volant, assistante d’éducation au collège Jean-Jaurès de Huelgoat en Centre-Finistère. « Des élèves de l’établissement ont pris part à ce projet. Ce qui a permis de récolter environ 1 000 euros pour l’association. »
D’autres actions (rencontres de foot, courses à pied…) ont déjà été organisées au profit de l’association.
Séjours dans un centre spécialisé à Barcelone
Cet argent servira notamment à financer les séjours que le petit Titouan effectue dans un centre spécialisé à Barcelone, en Espagne.
Jean-Yves Le Teuff, indique :
Cet établissement utilise la méthode de stimulation Essentis. Il s’agit de soins intensifs qui se déroulent pendant une demi-journée. Le coût est de 1 000 euros par semaine. A cela s’ajoutent 1 000 euros supplémentaires pour le trajet et l’hébergement.
Selon son grand-père, l’enfant a déjà effectué deux séjours en 2018 et un 3e, en février 2019.